thesis

Le système politico-administratif de la ville de Paris : pouvoir des maires d'arrondissement et réforme de décentralisation interne

Defense date:

Jan. 1, 1988

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

The political administrative system of Paris, self-governing since 1977 (M. Chirac elected mayor), presents the following features : - the undisputed leadership of the RPR's president - a government by a confined and catch all power committee - a numerous and various administration, very integrated by top of pyramid (general secretary, vertical management, principal mayor's assistants) which impose a quantitative and abstract rationality, ignorant of players and different sectorial publics. - The attraction of associations and private interest groups (buffer associations extra-municipal commissions. . . ), combined with fusions and relays in the wards. The shyness of the P. L. M. Law, the right's victory (1983,1986) and the systemic- cultural resistances (bureaucratical and feudal political logics) has stopped all deep; evolution. Most certainly the mayors of wards own a real power, essentialy based on their electoral legitimity and their relational ability ; but they don't exploit it in favor of a taller local democraty : trendly, they reproduce the central logic. So, the administereds' participation at the qualitative manage- ment of local public goods and services stay weak and unequal. Actually, we can't change the political-administrative system by decree. . .

Abstract FR:

Le système politico-administratif de la ville de Paris, autonome depuis 1977 (M. Chirac élu maire de Paris), se caractérise par les traits suivants : - le leadership incontesté du président du R. P. R. - un gouvernement par comité restreint et centralisateur - une administration nombreuse et diversifiée, fortement intégrée par le sommet de la pyramide (secrétariat général, directions verticales, principaux adjoints au maire), lequel impose une rationalité quantitative et abstraite, ignorante des exécutants et des différents publics sectoriels. - captation clientéliste d'associations et groupes d'intérêt public (associations - tampons, commissions extra-municipales, etc. . . ) combinée avec les fusions et les relais dans les arrondissements. La timidité de la loi P. L. M. Agrégée à la victoire de la droite (en 83 et 86) et aux résistances systémiques et culturelles- les logiques bureaucratiques et logiques politiques féodales- bloque toute évolution profonde. Les maires d'arrondissements sont, certes, détenteurs d'un pouvoir réel, essentiellement à base de légitimité électorale et de capacité relationnelle mais ils ne l'exploitent pas en faveur d'une plus grande démocratie locale, ils reproduisent tendanciellement la logique centrale. Aussi, la participation des administrés à la gestion qualitative des biens et services publics reste faible et inégale. En définitive, on ne change pas le système politico-administratif local par décret !