Le mouvement alterglobal en Europe : subjectivité et élaboration d’alternatives : une comparaison entre les cas italien, français et anglais
Institution:
Paris, EHESSDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
The thesis looks at the study and analysis of initiatives set up by individual and collective actors that - both globally and locally - have played between the last years of the twentieth century and the beginning of third millennium a key role for the establishment of a movement called "alterglobal”. This definition is due to the particularity of meanings given to the action of this movement, called with certain superficiality in the worldwide media "no global" or "anti globalist". This research aims to demonstrate that the purpose of the alterglobal action - while exercising institutional pressures by its components at different levels of social life – is not reduced to find new forms of institutional interventions and political participation. Objective of the thesis is also to demonstrate that the alterglobal movement is composed by a multitude of orientations and subjective sensitivities who are just not seeking an alternative to political representation for the claim of their own interests and rights nor the way by which individuals can participate in the global public debate, as argued by the authors inspired by the Global Civil Society theory. Instead, the alterglobal action place at the head of its objectives the recognition and affirmation of cultural, political and social rights related to individual and group subjective specificity. The thesis concerns the analysis of alterglobal movement in three different national contexts : Italy, France and England.
Abstract FR:
La thèse regarde l’étude et l’analyse des initiatives fait d’un ensemble d’acteurs individuels et collectifs qui, tant sur le plan mondial que local, ont joué un rôle de protagonistes entre les dernières années du XXè siècle et le début du troisième millénaire, pour la mise en place d’un mouvement baptisé « alterglobal » – définition due à la particularité des discours tenus et des significations données à l’action de ce mouvement appelé avec une certaine superficialité par les médias du monde entier « no global » ou « anti mondialiste». Cette recherche veut démontrer que le but de l’action alterglobal, tout en exerçant des pressions institutionnelles par le bais de ses composantes sur différents niveaux de la vie sociale, n’est pas seulement de vouloir trouver des nouvelles formes d’interventions institutionnelles et de participation politique. Objectif de la thèse est aussi de démontrer que le mouvement alterglobal est composé d’une multitude d’orientations et des sensibilités subjectives qui ne cherchent pas une représentation alternative à la représentation politique pour la revendication de leurs propres intérêts et droits ni le moyen par lequel les individus peuvent participer au débat public global, comme le soutiennent les auteurs proches de la Global Civil Society. Au contraire, l’action alterglobal place en tête de ses objectifs, la reconnaissance et l’affirmation des droits culturels, politique et sociaux relatifs à la spécificité subjective individuelle et de groupe. Le travail de thèse concerne l’analyse du mouvement alterglobal dans trois différents contextes nationaux : l’Italie, la France et l’Angleterre.