Abstract FR:

Il s'agit d'étudier les pratiques sociales et spatiales d'une population de petits fonctionnaires (employés de service) et d'ouvriers. Elle habite dans un ensemble de logements h. L. M. , de taille moyenne, à caractère relativement clos, avec une forte densité de bâti sur une superficie restreinte (144 logements sur un hectare, entièrement en r+3). Il est situé dans un quartier de friches industrielles à forte connotation négative au sein de l'agglomération nancéienne. Construit en 1983 par l'architecte Alain Sarfati dans le cadre de la réalisation expérimentale du plan construction (Rex). Il représente une approche architecturale novatrice dans le domaine de l'habitat h. L. M. Lors de notre visite en 1990, nous avons été surpris par la propreté des espaces collectifs de cet ensemble. Les premières questions qui nous vinrent immédiatement à l'esprit étaient : quels éléments sociaux spatiaux ont pu entrainer le maintien du bon aspect du cadre de vie de la Rex Lobau et la propreté de ses parties communes ? Notre recherche a permis démettre en évidence que l'innovation architecturale, seule, ne détermine pas la production d'un sentiment collectif protecteur et responsable a l'égard du logement environnement chez les habitants de la Rex. En particulier, d'autres facteurs interviennent : la présence d'un groupe d'habitants, employés de service d'un âge avancé, avec son système de valeurs, de normes et leurs expériences résidentielles antérieures (dans des logements vétustes et sans confort), qui s'y investissent pleinement, également, le soutien actif de l'ophlm a l'égard du maintien du bon aspect de son cadre de vie.