thesis

De l'urbanisme étatique à la gouvernance urbaine : l'exemple de Tripoli (Libye)

Defense date:

Jan. 1, 2009

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Institution:

Besançon

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The city of Tripoli expressed remarkably, the urban transformation had known Libya. Within a few decades it has grown from a small town, surrounded by a few kilometers of walls, to the rank of first city in the country with more than one million inhabitants. The origin of this expansion is the state’s action which, through a series of measures, has changed the face of the capital. Explaining this evolution could be find in the introduction of a highly decentralization in the mid-1970s, which has been strengthened for the next decade by a socio-economic crisis due to falling oil prices and the imposed embargo by the United Nations on Libya. The policy carried out, based on major schemes and plans, had not reached the expected results, the central government will then try to work closely with different actors (municipalities, districts committees, inhabitants. . . ) in order to fill the demand for housing. But from now on, the state seeks to limit its intervention in financial aid to promote conditions for investment in this sector, to encourage saving in real estate. These new orientations aim to involve inhabitants in everyday management. This theme of urban governance, in the sense of popular participation in resolving problems that arise in everyday life, to shape their environment, to design their city deserves to be questioned. Our research, which based on a field survey conducted in different districts of Tripoli, is to analyze these mutations in interaction perspective

Abstract FR:

La ville de Tripoli exprime, de façon remarquable, la mutation urbaine qu’a connue la Libye. En l’espace de quelques décennies, elle est passée d’une petite cité, entourée de quelques kilomètres de murailles, au rang de première ville du pays avec plus d’un million d’habitants. À l’origine de cette expansion, il y a l’action étatique qui, à travers une série de mesures ou de dispositifs, a changé la physionomie de la capitale. Expliquer cette évolution, c’est insister sur la rupture commencée avec la mise en place d’une forte décentralisation au milieu des années 1970, et qui s’est renforcée la décennie suivante par une crise socioéconomique, due à la baisse des prix du pétrole et à l’embargo décrété par les Nations Unies. La politique menée, à base de grands schémas et de plans directeurs, n’ayant pas donné les résultats escomptés, le pouvoir central va alors tenter d’associer à son action, différents acteurs (municipalités, comités de quartiers, habitants…) afin de combler la demande en logements. Désormais, l’État cherche à limiter son intervention à des aides financières, à favoriser les conditions d’investissement dans ce secteur, à encourager l’épargne immobilière. Ces nouvelles orientations visent à impliquer les habitants dans la gestion courante. Cette thématique de la gouvernance urbaine, entendue au sens de la participation de la population à régler les problèmes qui se posent au quotidien, à façonner leur environnement, à concevoir leur ville, mérite d’être questionnée. Notre recherche, qui prend appui sur une enquête de terrain effectuée dans différents quartiers de Tripoli, se propose d’analyser ces mutations dans une perspective interactionniste.