thesis

Culture politique de la société congolaise : évolution des traditions et des comportements politiques

Defense date:

Jan. 1, 1986

Edit

Institution:

Paris 10

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Le sujet de notre thèse porte essentiellement sur la culture politique de la société congolaise, mais l'étude vise à circonscrire particulièrement l'évolution des traditions et des comportements politiques dans cette société en perpétuelle mutation. Cette thèse comporte deux parties dont l'une restitue la fresque de la culture politique traditionnelle et de l'influence des cultures européennes, et l'autre met en évidence la réalité et les apparences de la culture politique moderne ou contemporaine à l'issue de la colonisation et du soulèvement populaire des 13, 14 et 15 aout 1963. Des évidences ont fini par s'imposer, celles que les objets de culture, voire les pensées philosophiques justifient dans cette société à travers les mythes et les idéologies qui ont constitué dans cette société, comme ailleurs en Afrique, la base conceptionnelle de l'organisation politique, sociale et économique. Les mythes ont été aux sociétés africaines traditionnelles ce que les idéologies sont aux sociétés africaines modernes. Les uns et les autres sont générateurs d'attitudes sociales, et le changement des comportements, voire des traditions politiques dans cette société a pris une allure linéaire que l'on saisit à travers l'identification des types fondamentaux de situations vécues ou subies en raison de la culture locale et de l'intégration des cultures étrangères qui, elles, sont la cause fondamentale de l'extraversion de la culture et de la culture politique congolaises, d'où le caractère hétéroclite, voire hybride de celles-ci. Les conditions socio-économiques et culturelles restent encore trop dissemblables pour que des apparences structurelles traduisent l'idéal incante: l'édification du socialisme au Congo. La recherche de l'identité politique ou de l'identité nationale et la quête d'un retour aux sources tournent à l'hyperbole et dégénèrent en formalisme qui n'est point un facteur résolu du progrès ou de la conversion sociale recherchée. Dans l'ensemble, le pouvoir reste vécu comme une fiction.