Villes et festivals : approche comparée des festivals urbains en Grande-Bretagne et en France
Institution:
ToursDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
West-european countries are caracterise, since 1970's, by an incredible revitalization of public celebrations. Among them arts festivals are some of the most representative. Also, we decide to analyse these festivals into a comparison betwenn Great-Britain and France. Beside a great bibliographical research in both countries, we base our presentation on 270 arts festivals in 110 cities. The work can be divide in 7 parts. After a large introduction (definitions, history, technics, problems. . . ), the first chapter is concern by the "festivals times" and the way they take part to a new social temporality. The second chapter looks for the programmation and differences between the two countries. The third chapter describe the social fonctions of such events and prove the evolution from traditionnal festival to leisure. The fourth chapter show the relationships with local authorities, and specially the improvment of a instrumental vision. The fifth chapter describe the relationships with the audiences, the indigenes and the artists and put in evidence their heterogeneity and their instability. Finally, the conclusion propose the emergence of a new festive phenomenon, which is symbol of both the globalization and the social resistance to this globalization. Furthermore arts festivals are caracteristical of the re-definition of modern urban life in western Europe, taking part to the definition of the future for cities and western society.
Abstract FR:
Depuis une vingtaine d'années, l'explosion festivalière semble caractériser la ville ouest-européenne. Aussi, nous avons entrepris une étude comparative, appuyée sur un matériau issu d'une enquête de terrain (270 festivals dans 110 communes). Outre une lourde recherche bibliographique bilingue, nous avons utilisé plusieurs outils traditionnels des sciences sociales : questionnaires écrits, interviews, observation participante. . . Le travail comprend 7 parties. Après une longue introduction (définitions, historique, problématique, justification méthodologique), la première partie interroge les temps festivaliers pour savoir s'ils ne participent pas de l'émergence d'une nouvelle temporalité sociale. La seconde décrit concrètement les caractères des manifestations (particularismes nationaux, spécificités thématiques, activités dominantes). La troisième présente les principes fonctions sociales du festival faisant apparaitre la dilution du phénomène festif traditionnel dans une pratique de loisir. La quatrième interroge les liens et rapports avec les collectivités locales pour souligner l'avènement d'une vision socialement instrumentalisée des manifestations. La cinquième analyse les relations entre les festivals et les audiences, les indigènes et les artistes, pour en souligner l'hétérogénéité et l'instabilité. En conclusion est soulignée l'émergence d'un phénomène festif nouveau. Culturellement, le festival symbolise à la fois la mondialisation et la capacité sociale à lui résister. Socialement et politiquement, il est édulcoré comparativement aux anciens phénomènes festifs, mais il porte les caractères majeurs des nouvelles pratiques collectives et des espaces publics. Le festival s'affirme ainsi comme un des phénomènes essentiels de la vie urbaine, européenne et contemporaine. S’il participe de l'urbanité dans sa vision traditionnelle, le festival participe plus encore de la redéfinition de l'urbain et des caractères de la ville en construction.