thesis

Clientélisme, néo-libéralisme et résistances sociales au Mexique (1982-2000)

Defense date:

Jan. 1, 2003

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Institution:

Paris, EHESS

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

This research analyses the changes within the Mexican popular movement between 1982 and 2000. It deals with a transition period that goes from an inward oriented developpment model with a clientelist bases, to another of outward oriented development model structured around a representative democracy. The "external debt crisis" exploded in 1982. It represented the end of the economic policies postulated during the 1950 decade by the ECLAC. Like in other developing countries, the end of Keynesian model meant the progressive introduction of monetarism. This change cause a similar process in a popular movement. Since 1982, the social claims have began organizing around problems linked to the Neo-liberal transformation of the State. In fact, between 1982 and 2000, popular participation, political control and social justice claimed spread more and more. A survey of the most meaningful social movements of this period shows the substantial coincidence of apparently heterogeneous social claims. At the same time, it confirm the importance that the Neo-zapatism has had in terms of refoundation of social resistance. At last it proves that the pool victory of an opponent candidate belonging to the dominant class, is far from having solved the problem of democracy in Mexico.

Abstract FR:

Cette recherche étudie les transformations au sein du mouvement populaire mexicain entre 1982 et 2000. Il s'agit d'une période de transition entre un modèle de développement endogène à base clientéliste et un autre d'économie "globalisée" organisé autour d'une démocratie représentative. Ce processus impliqua l'introduction de politiques publiques monétaristes qui provoquèrent une transformation des formes de résistance sociale : à partir de 1982, celles-ci, commencèrent à se structurer autour de la transformation néo-libérale de l'Etat et non plus, exclusivement, autour de la démocratisation du pays. La réclamation de participation populaire, de contrôle politique et de justice sociale se répandirent. Une étude des mouvements sociaux les plus symboliques démontre la coïncidence de revendications en apparence très hétérogènes. En même temps confirme l'importance du néo-zapatiste en termes de renouvellement ainsi que de dynamisation de la résistance sociale. Finalement prouve que, malgré les symbolismes, la victoire électorale d'un candidat d'opposition appartenant à la classe dominante, est loin d'avoir résolu le problème de la démocratie au Mexique.