Le chômage au Gabon : sociologie des chômeurs dans les quartiers populaires de Libreville
Institution:
NantesDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
In 1993, the census estimated the number of unemployement people at 67,000 in a labour force of about 470,000. The official unemployement refers to the statistics numbers developed by the employment national office (eno) in accordance with the standards of the international labour office (ilo). The unemployment represents all those who - at any time- enterred the labour market and then left it or been laid off for various reasons. So, is it appropriate to talk about unemployment in a society in which labour relations are not very developed, both because of the lack of the state policies and the consequent size of an informal economic sector? while referring the study of unemployment to libreville, the author reveals that every unemployed workers are not necessarly devoid of profitable activities. The jobless activities fit into the odd jobs framework. These activities which are the competence of the informal labour in urban area represent odd jods such as pieceworking, fritters sale, door to-door selling, photographs and so on. The odd jobs, according to wages it procures avoid the libreville inhabitants to suffer from the fringe in an area in which the social element remains the monetary income.
Abstract FR:
Suite au recensement de 1993, le nombre de chomeurs au gabon etait estime a 67. 000 personnes pour une population-mere d'environ 470. 000 actifs. Le chomage officiel concerne les effectifs statistiques elabores par l'office national de l'emploi (one) en conformite avec les normes du bureau international du travail (bit). Ce chomage s'adresse a tous ceux qui, a un moment ou a un autre, ont integre le marche de l'emploi et en sont sortis pour divers motifs. Peut-on parler de chomage dans une societe ou les rapports salariaux restent peu developpes; tant en raison de la carence des politiques d'etat que de l'importance d'un vaste secteur d'economie informelle? en rapportant l'etude du chomage a la ville de libreville, l'auteur souligne que tous les sans-emploi ne sont pas necessairement depourvus d'activite(s) remuneratrice (s). Les activites des sans-emploi s'inserent dans la rubrique de la bricole. Ces dernieres qui relevent du travail informel en zone urbaine regroupent les petits travaux de tacheronnage, de vente de beignets, de demarchages, de photographies, etc. . . La bricole, a partir des revenus qu'elle procure, evite aux librevillois la marginalisation dans un environnement ou l'element de socialisation est le revenu monetaire.