Continuité professionnelle et indépendance : la mise à son compte dans le BTP
Institution:
Paris 5Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Self-employment is, in the bulding "artisanat", a professional stage career, and sometimes the last one. The craftindustry condition brings candidates with the most miscellanous plans (from the desire to improve one's position to the interest in working with one's). But, it's possible to explain independance as the end of a personal itinerary. The early vocatinal training, the nature of the paid works and of the acquainted field can modify the circumtances and the age of the settlind down. By setting, the general parameters of the settling down, the ups and downs of the former itinerary bear in the bud the probable developing ways of the firm. With the change in status, new acquired knowledge is put into light, (as the belonging in the professional circle or the local community) social ties find new ways of expression (especially in married ties), new success criteriors based on economical achievement, end up to the discrimination based on proficiency. However, the social, technical, business and bank repute is based on the professional ability recognition. The craftman's parteners are satisfied themselves with a carrer pathern, where the implied references are the one of trade. These very trade references one unable to illustrate the double capacity of integration an of discrimination characteristic to the "artisanat" : craftwork ignores the exact circumstances of the skill acquisition, it shows the same social recognition to the employer of many workers as it does to the professional helped by only one partner. But it process multiple signs (the craftman's sharing participation in the out up, the staff management method. . ) With alienate contractors who follow an industrial or business like pathern of development, remote from the leading principles of "artisanat".
Abstract FR:
La mise à son compte est dans l'artisanat du bâtiment une étape de la carrière professionnelle, parfois la dernière. La condition artisanale attire des candidats aux projets les plus divers (de la volonté d'ascension sociale à l'intérêt pour une opportunité de chantier) mais il est possible d'interpréter l'indépendance comme le terme d'un itinéraire singulier. La première formation, puis la nature des emplois salariés et des secteurs fréquentés affectent les circonstances et l'âge d'installation ; en fixant les conditions générales de l'installation, les péripéties de l'itinéraire antérieur portent en germe des modes probables de développement de l'entreprise. Avec le changement de statut de nouveaux acquis sont valorisés (appartenance au milieu professionnel ou à la société locale), des solidarités trouvent de nouvelles formes d'expression (notamment les solidarités conjugales), de nouveaux critères de réussite fondés sur la performance économique complètent la distinction selon les compétences ; toutefois l'essentiel du crédit d'ordre social, technique, commercial ou bancaire est fondé sur une reconnaissance de l'expérience professionnelle. Les partenaires de l'artisan se satisfont d'une norme de carrière dont les références implicites sont celles du métier. Ces mêmes références au métier permettent d'illustrer la double capacité d'intégration et de distinction propre à l'artisanat : l'exercice artisanal ignore les circonstances précises de l'acquisition des compétences, accorde une égale reconnaissance sociale a l'employeur de plusieurs salariés et au professionnel secondé d'un compagnon, mais recèle de multiples indices (participation de l'artisan à la production, mode de gestion du personnel, délimitation de l'activité, place donnée à l'activité marchande) qui isolent les entrepreneurs adoptant des modèles commerciaux ou industriels de développement éloignés des principes dominant l'artisanat.