thesis

Evaluation et entraînement des activités de la vie quotidienne dans la maladie d'Alzheimer : Intérêt de la réalité virtuelle

Defense date:

Aug. 24, 2017

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Institution:

Angers

Disciplines:

Abstract EN:

Alzheimer’s disease makes difficult to carry out everyday activities. However, improvements in diagnosis have provided perspectives for functional rehabilitation. The urgency is hence to develop interventions likely to maintain patients’ autonomy. It requires a better understanding of the origin of activity limitation, strategies to optimize learning in the early stages of the disease, and tools adapted to the constraints of clinical practice. In this context, this work aimed to explore the interest of virtual reality in Neuropsychology of activities of dailyliving in mild to moderate Alzheimer's disease. Firstly (Study 1), we have examined the extent to which behaviors produced in virtual reality can reflect those produced in a real situation. The results showed the ecological validity of a simple virtual coffee task evaluated according to the omission-commission model. Then(Study 2), we have explored the interest to verbalize actions during a training in virtual, by comparing 2 errorless methods, with or without verbalization. The results supported the development of a system aiming to train 10 cooking tasks using an error less method, with self-generation and graduated cues. An iterative, user centered development (Study 3) resulted in a system ready for the training phase. A case study in mild Alzheimer (Study 4) has shown that training in virtual improved real functioning comparably to a training in real, with a skill maintenance at 6 months. Study 5 extended these results to a group, and also showed a generalization to similar tasks at the end of the intervention, but without maintenance. We hope that this work will be pursued with studies on interaction techniques, learning methods, and the transfer of functional improvements to participation.

Abstract FR:

La maladie d’Alzheimer rend difficile la réalisation des activités quotidiennes. Toutefois, les avancées en matière de diagnostic ont offert des perspectives en matière de prise en charge fonctionnelle. L’urgence est donc à l’élaboration d’interventions susceptibles de maintenir l’autonomie. Ceci requiert une meilleure compréhension de l’origine des perturbations, des stratégies d’apprentissage optimisées à la maladie débutante, et des outils adaptés aux contraintes de la pratique clinique. Dans ce contexte, ce travail visait à explorer l’intérêt de la réalité virtuelle en neuropsychologie des activités de la vie quotidienne dans la maladie d’Alzheimer légère à modérée. Premièrement (Étude 1), nous avons testé dans quelles mesures les comportements produits en virtuel peuvent refléter ceux produits en réel. Les résultats ont montré la validité écologique d’une simple tâche de café virtuelle évaluée selon le modèle omission-commission. Ensuite(Étude 2), nous avons exploré l’intérêt de verbaliser les actions durant un entraînement en virtuel, en comparant 2 méthodes sans erreur, avec ou sans verbalisation. Les résultats ont encouragé le développement d’un système permettant d’entraîner 10 tâches de cuisine au moyen d’une méthode sans erreur, avec auto génération et aides graduées. Un développement itératif centré sur l’utilisateur (Étude 3) a permis d’aboutir à un système utilisable dans le cadre de la prise en charge de patients. Une étude d’un cas de maladie d’Alzheimer légère (Étude 4) a montré qu’un entraînement en virtuel améliorait le fonctionnement réel de façon comparable à un entraînement en réel, avec un maintien des acquis à 6 mois. L’Étude 5 a étendu ces résultats à un groupe, montrant aussi une généralisation à des tâches analogues à l’issue de l’intervention, mais sans maintien. Nous espérons que ce travail sera poursuivi par des recherches sur les techniques d’interaction, les méthodes d’apprentissage, et le transfert des améliorations fonctionnelles à la participation.