thesis

Differenze e somiglianze tra I generi : meccanismi di base e modelli mentali dello spazio in compiti di navigazione virtuale

Defense date:

Jan. 1, 2008

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Institution:

Paris 5

Disciplines:

Abstract EN:

The aim of this work is evalutaing gender différences in spatial navigation according to visuo spatial working memory (VSWM) loading hypothesis. The results show that women rely more on landmark information, ,men on géométrie feature of thé environment while orienting (experiment 1). Gender différences émerge early in thé development : Girls successfully manage landmark information earlier than boys, around to 8 years. In thé same developmental phase émerges their difficulty, in terms of path traveled, when landmark is absent (experiment Il). When spatial orientation task is easy, women rely more then men on verbal stratégies (experiment III). On thé contrary, when spatial task became complex, women cope with spatial information relying on both spatial and verbal processes; men adopt essentially spatial processing for both type of tasks (experiment IV). The fifth and sixth experiments reveal women difficulties when a switch to a more complex spatial représentation is needed (experiment V) or when an active manipulation of spatial information is required(experiment VI). In summery, gender différences in orientation task émerge, favoring men, when thé task became complex and when spatial représentation requires an active manipulation. It's possible that thé concern is in terms of style and attitudes rather than global ability in navigation, suggesting that men and women posses a différent mental organization of spatial information with différent level of specialization and lateralization, regardless to tasks complexity and level of passive load of VSWM.

Abstract FR:

Notre travail se propose d'évaluer l'hypothèse selon laquelle les différences de genre dans l'orientation spatiale émergent quand la charge de la Mémoire de Travail Visuo-Spatiale augmente. Les résultats indiquent que les femmes s'appuient principalement sur les informations relatives aux points de repère pour s'orienter dans l'espace. Les hommes au contraire s'appuient préférentiellement sur les informations géométriques (expérience 1). Il apparaît que les différences de genre restent stables pendant l'arc de la vie et que les différences de stratégie émergent vers huit ans (expérience 2). Quand la tâche d'orientation spatiale est simple, les femmes élaborent les informations avec un codage de type verbal (expérience 3). Au contraire quand la tâche devient plus difficile, les femmes adoptent aussi une élaboration spatiale de l'information présente dans l'environnement (expérience 4). Les hommes quant à eux adoptent dans les deux cas une élaboration de type spatiale des informations. La cinquième et la sixième expérience révèlent que les femmes ont des difficultés dans l'orientation spatiale quand le passage à une représentation plus complexe devient nécessaire (passage d'une représentation égocentrique à une représentation allocentrique). Les difficultés émergent aussi quand il est demandé aux sujets d'expliciter les relations entre les éléments spatiaux; c'est-à-dire des relations non directement exprimées pendant la phase d'apprentissage de l'information spatiale. Dans l'ensemble, la difficulté des femmes dans l'orientation spatiale devient évidente quand la tâche se complexifie et quand il faut manipuler la représentation spatiale.