thesis

Traitement de l'information sur la probabilité a priori et de l'information individualisante : pourquoi la prise en compte de l'une empêcherait-elle la prise en compte de l'autre ?

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Paris 5

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Pour estimer la probabilité qu'une personne appartienne à une catégorie plutôt qu'a une autre, le sujet dispose de deux informations. Une information sur la probabilité a priori - fréquence relative des catégories - et une information individualisante - description sommaire d'une personne - (problème des "avocats et des ingénieurs" imaginé par Kahneman et Tversky, 1973). La littérature suggère qu'à la prise en compte de l'une ou l'autre des informations correspond la négligence de l'autre. Il semble au contraire que le sujet tend à lier les informations et a les ajuster. Le degré de cohérence entre les deux informations ainsi que les éléments relatifs au contexte de résolution ont fait l'objet de manipulations. Les performances des sujets (les estimations de la probabilité), mais aussi les évaluations sur l'importance qu'ils déclarent avoir accordée aux informations ont été recueillies. L'impact des facteurs manipules à également été teste auprès de groupes. L'individu ou le groupe peut se comporter comme un "statisticien" ou un "clinicien" et privilégier respectivement les probabilités a priori ou la description. Toutefois, l'impression d'en savoir assez n'est pas exempte de l'impression d'en savoir un peu plus au vue des caractéristiques de la personne ou des fréquences (chap. 1, exp. 1 et 2). L'individu est sensible à la cohérence entre les informations mises à sa disposition et le jugement requis. Il ne s'autorise pas à formuler un diagnostic ou un pronostic dans n'importe quelles conditions. Le statut particulier accorde à l'information individualisante tend cependant à venir perturber cette ligne de conduite (chap. 4). Lui demander d'estimer les chances de réussite d'un étudiant à un examen l'incite à tenir compte à la fois du pourcentage de reçus et du profil de l'étudiant et ce, qu'il soit seul ou en groupe (chap. 2, exp. L et 2). Il suffit pourtant qu'un seul individu dans le groupe detienne la solution au problème pour que le groupe l'adopte (chap. 3).