Bicatégorisation asymétrique de sexe, normes sociales et stratégies évaluatives entre groupes
Institution:
Clermont-Ferrand 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Belonging to a sex implicates a power relation in which the male sex category is themost dominant. After having presented the principle theories about psychological sex variables, it's in the socicognitive approach that this variable is analysed. The theoretical discussion is oriented towards a conceptualisation of different sexes that is related to social significations and social characteristics inherent in situations of interaction. The type of "insertion subjects" determine (whether or not) the power between sexes. The scholastic institution, by its functioning and goals, by nature, activates the asymmetry power. Three experiments are therefore carried out in order to study the apparition conditions of differences between sexes vis a vis evaluation strategies between groups and also in relation to an scholastic task anticipation, valued differently. The population for the first experiment is one hundred and sixty nine subjects, and three hundred and thirty one for the other two. The general result shows the existence of sex differences in relation to evaluation strategies under certain experimental conditions. The differences of sexes are not static but depend on situational characteristics in which the subjects fin themselves. The degree of social stakes inherent in scholastic situations constitute a differenciation factor between the sexes : the theoretical conclusion is therefore oriented towards a necessity to take into
Abstract FR:
L'appartenance à un sexe implique un rapport de domination où la catégorie masculine est posée comme dominante. Après avoir présenté les principales théorisations de la variable sexe en psychologie, c'est dans une perspective d'approche sociocognitive que cette variable est traitée. La discussion théorique s'oriente vers une conceptualisation des différences de sexe comme différences liées aux significations et caractéristiques sociales inhérentes aux situations d'interaction. Le type d'insertion des sujets détermine ou non l'activation du rapport de pouvoir entre sexes. L'institution scolaire, de par ses finalités et son fonctionnement est de nature à activer cette asymétrie du pouvoir. 3 expériences sont donc réalisées afin d'étudier les conditions d'émergence de différences entre sexes au niveau des stratégies évaluatives entre groupes par rapport à une anticipation de tâche scolaire, différemment valorisée. La population pour la 1ère expérience est de 169 sujets et de 331 pour les 2 autres expériences. Les résultats généraux montrent l'existence de différences entre sexes sur le plan des stratégies évaluatives sous certaines conditions expérimentales. Les différences de sexe ne sont pas statiques mais dépendent bien des caractéristiques situationnelles dans lesquelles les sujets se trouvent. Le degré d'enjeu social inhérent aux situations scolaires constitue un facteur de différenciation entre sexes. La conclusion théorique s'oriente vers la nécessité de prendre en compte l'adéquation structurelle et fonctionnelle des valorisations sociales et de la catégorie masculine