thesis

Cultural differences of scientific creativity : a relation with tolerance of ambiguity/uncertainty : an empirical study with children in Luxembourg, France, Thailand, India, and Russia

Defense date:

July 9, 2018

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Institution:

Sorbonne Paris Cité

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

This work is an exploration of the relationship between culture as a social factor and the cognition of students' scientific creativity. Five studies were conducted. The results indicated several social factors associated with students' creative scientific cognition. The first exploratory study revealed a surprising and unexpected discovery related to cultural origins. For immigrant students of Asian origin, but not for students of European or American origin, the generally observed correlation between the personality trait "openness" and creativity has been reversed. The less "open" Asian students were more creative than the more "open" students in both cultural contexts. The second study confirmed that divergence and convergence are distinct processes of the two-step process of scientific creativity. The results also confirm that the convergent process is particularly important for scientific creativity. Finally, study 2 showed that the greater the number of family members of a child born outside France, the less they integrated the concepts during the convergent process. In addition, the divergent originality of ideas was also significantly lower for these students. The decrease in divergent and convergent creativity cannot be explained by the number of languages spoken or by socio-economic differences. The third study revealed a categorization of children's ideas, where they focus more on observable aspects (surface responses) or unobservable 'core' or 'process'. This categorization was not related to general intelligence. It was observed that the ideas were related to the specific levels of TA. Another unexpected fact is that the more the students themselves and their family members were born abroad, the more the students proposed "surface answers", not explicable by the number of languages spoken. The fourth study aimed to demonstrate a relationship between MT and the "surface-process-core" ideas of children in different cultural contexts: France, India and Thailand. The level of TA corresponded with existing national levels on the cultural dimension of uncertainty avoidance and categorization of responses. For example, in India, children gave more "surface" ideas than in France or Thailand. This reveals that TA, already between 9 and 11 years old, is related to differences in creative scientific potential. The fifth study showed that the categorization established was not related to success in science. The global study established a link between cognition and culture, which led to more understanding to foster scientific creativity for children of all cultures.

Abstract FR:

Ce travail est une exploration de la relation entre la culture, en tant que facteur sociale et la cognition de la créativité scientifique des étudiants. Cinq études ont été réalisées. Les résultats ont indiqué plusieurs facteurs sociaux associés à la cognition créative scientifique des élèves. La première étude exploratoire, a révélé une découverte surprenante et inattendue liée aux origines culturelles. Pour les étudiants immigrants d'origine asiatique, mais pas pour les étudiants d'origine européenne ou américaine, la corrélation généralement constatée entre le trait de personnalité «ouverture» et la créativité a été inversée. Les étudiants asiatiques moins «ouverts» étaient plus créatifs que les étudiants plus «ouverts», dans les deux contextes culturels. La deuxième étude a confirmé que la divergence et la convergence sont des processus distincts du processus en deux étapes de la créativité scientifique. Les résultats confirment également que le processus convergent est particulièrement important pour la créativité scientifique. Enfin, l'étude 2 a montré que plus le nombre de membres de la famille d'un enfant nés hors de France est grand, moins ils ont intégré les concepts au cours du processus convergent. De plus, l'originalité divergente des idées était également significativement moindre pour ces étudiants. La diminution de la créativité divergente et convergente ne peut s'expliquer par le nombre de langues parlées ou par les différences socio-économiques. La troisième étude a révélé une catégorisation des idées des enfants, où elles se concentrent davantage sur des aspects observables (réponses de surface) ou non-observables "noyau" ou "processus". Cette catégorisation n'était pas liée à l'intelligence générale. Il a été observé que les idées étaient liées au niveaux spécifiques de TA. Un autre fait inattendu est que plus les élèves eux-mêmes et les membres de leur famille étaient nés à l'étranger, plus les élèves proposaient des «réponses de surface», pas explicable par le nombre de langues parlées. La quatrième étude visait à démontrer une relation entre la TA et les idées de «surface-processus-noyau» des enfants dans différents contextes culturels: la France, l'Inde et la Thaïlande. Le niveau d'AT correspondait relativement aux niveaux nationaux existants sur la dimension culturelle de l'évitement des incertitudes, ainsi qu'a la catégorisation des réponses. Par exemple, en Inde, les enfants donnaient plus d'idées de "surface" qu'en France ou Thaïlande. Cela révèle que TA, déjà entre 9 et 11 ans, est liée aux différences de potentiel créatif scientifique. La cinquième étude a montré que la catégorisation établie n'était pas liée à la réussite en science. L'étude globale a établi un lien entre la cognition et la culture, ce qui a conduit à plus de compréhension pour favoriser la créativité scientifique pour les enfants de toutes les cultures.