Abstract FR:

Nous avons étudié la capacité de prise de perspective (perspective-taking) chez les jeunes adultes, les adultes, les personnes âgées et les personnes très âgées. Le cadre méthodologique est celui de la théorie fonctionnelle de la cognition (Anderson, 1996). Dans l'expérience 1, cent soixante dix participants ont été chargé de juger la probabilité d'acceptation d'un médicament en fonction de trois facteurs avé̀rés très importants dans la litttérature (Wills & Moore, 1996) : la sévérité de santé, les potentiels effets secondaires du médicament et le niveau de confiance dans le prescripteur. Dans l'expérience 2, cent soixante participants ont été chargés de juger la probabilité d'acheter un bien de consommation en fonction du prix, de la durabilité apprente du bien et de la convenance à la personne. Des jugements ont été donnés de trois points de vue : du point de vue personnel (jugeant l'acceptation du médicament ou l'achat du bien pour soi-même), du pont de vue d'une autre personne comme sous la caractéristique de ne donner aucune importance aux potentiels effets secondaires du médicament/ ou la longévité du vêtment (jugeant la probabilité d'acceptation du médicament ou l'achat du bien pour cette personne) et du point de vue d'une autre personne connue sous la caratéristique de donner une très grande importance aux potentiels effets secondaires du médicament ou la longévité du vêtement [. . . ]. Les personnes âgées n'ont su inférer la nature des relations, entre l'information rapportée d'autrui, et les autres informations. Les personnes âgées semblent incapables de se décentrer et juger indifféremment de leur propre point de vue.