Les interactions socio-cognitives chez les élèves en difficulté : leurs effets, en fonction de l'âge des sujets, de leur niveau scolaire et opératoire, de la structure de l'interaction, et du degré d'affinité entre les partenaires
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Dans cette recherche, nous nous posons la question de l'efficacité des interactions socio-cognitives chez les élèves en difficulté. Nous nous demandons si ceux-ci sont capables de supporter la perturbation liée à la confrontation des points de vue entre les partenaires, et de la dépasser. Un premier groupe d'expériences a pour but de mesurer les effets éventuellement négatis des intéractions, en analysant successivement le rôle joué par trois facteurs : le niveau de difficulté scolaire des sujets (difficulté légère/ massive), leur catégorie d'âge (enfants/ adolescents) et la structure de l'interaction (dyades/groupes). Un deuxième groupe d'expériences se propose d'étudier les conditions favorables à̧ une dynamique socio-cognitive efficace, à travers l'analyse du rôle joué par les relations interpersonnelles (de type affinité/non affinité) dans des situations dyadiques de résolution de problèmes. L'ensemble des résultats nous permet de conclure qu'il n'y a pas d'obstacle majeur à une utilisation efficace des interactions socio-cognitves avec des élèves en difficulté ; seules les situations socio-conflictuelles en groupe avec des adolescentes ne semblent pas bénéfiques. L'affinité entre sujets fait partie, elle, des conditions favorables à la dynamique interactive, la non-affinité négativement, particulièrement chez les adolescents.