thesis

Des représentations sociales de la maladie mentale dans des groupes en formation sur cet objet

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

As the very full knowledge of all the elements of the environment is impossible, it is necessary to build up representations about these. Among other functions, they allow to resolve the dissonance between actual and aspirational connections with the represented object. Our purpose is not only to describe social representations about mental illness, but principally to appraise in what degree the prospect of connections with an object induces the structure and the dynamic of its representations. In this way, some elements of representations was compared close to groups of students according to their formation affiliation, about mental illness or not (between psychiatric mursing or not in a first time, and psychology studding or not in a second time). The results we obtained, at the end of these two experimental studies, brought us up to come to the conclusion that the social representations about an object which belong to the actual or potential of the ulterior practice of the members of a group -are determinated by the importance of this object in the definition and the upholding of the identity of this group -will be altered reciprocally to this importance of definition and upholding. Meanwhile, these assumptions cannot be confirm, an account of methodological wants. But they allow to explain the results we obtained, and the conflicting conclusions we laid in a circumstantial bibliographical analysis about opinions, representations and attitudes to mental illness.

Abstract FR:

La connaissance exhaustive des multiples et complexes objets de l'environnement étant impossible, il est nécessaire de se les représenter. Ces représentations, à un niveau social, ont entre autres fonctions de résoudre les contradictions potentielles entre rapports effectif et souhaite d'un groupe à l'objet représente, résolution réalisée en les reconstruisant. Notre propos n'est pas tant de décrire les représentations de la maladie mentale, mais de saisir dans quelle mesure la perspective d'un rapport à cet objet contribue à structurer leur nature et leur dynamique. Dans cette perspective furent menées successivement deux recherches afin de comparer les représentations de groupes s'engageant dans une formation centrée ou non sur la maladie mentale (élevés infirmiers en psychiatrie dans un premier temps, étudiants en psychologie dans un second). Les résultats enregistrés à l'issue de ces recherches de type expérimental nous amenèrent à estimer que les représentations sociales d'un objet appartenant au champ effectif ou potentiel de la pratique ultérieure des membres d'un groupe -sont déterminées par la valeur que revêt cet objet dans la définition et le maintien de l'identité de ce groupe -sont sujettes à modification en raison inverse de cette fonction de définition et de maintien de l'identité du groupe. Ces hypothèses ne purent cependant être effectivement vérifiées en raison de vices méthodologiques. Elles rendent toutefois compte des résultats ici obtenus, et expliquent les conclusions contradictoires présentées au cours d'une analyse bibliographique détaillée relative aux représentations, opinions et attitudes envers la maladie mentale selon les groupes qui les manifestent.