thesis

Représentation d'une double appartenance idéologique et comportements intergroupe (catholiques/ communistes en Italie)

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Abstract EN:

The theory of social categorization shows that the membership can produce certain particular behaviours. The favouritism towards the in-group seems more particularly to take place with most of intergroup relationships. With greater reasons, this happens when we are in front of ideological memberships -meta-memberships as we called them-such memberships seeming to include straight away all the other memberships. Being exhaustive, and therefore non-cumulative, they do not tolerate any complementarity. When, thanks to a historical, economical, political. . . Contingency, it is possible to consider an intra-individual plurality of two ideological memberships, the pattern elaborated through the theory of social categorization is not any more sufficient. A better adequation comes out of the works made on memberships crossings, as the decrease of tendency to ingroup favouritism registred in this field seems to happen in a situation of ideological memberships plurality. One of the major purposes of our works has been to test a number of hypothesis as regards to the behaviour of the members of two particular ideological groups (who have been always considered as opposite to each other): Catholics and communists, such behaviour depending on the representation -acceptance or refusalof each group towards plurality of ideological memberships. We have mainly established the following hypothesis: a) favouritism towards the ingroup decrease b) there will be a perception of a less intergroups distance at the ideological level, as well as a larger similarity in behavoiurs between the two groups. These hypothesis will apply for the members who admit the plurality of two memberships. Three experiments have been carried out to test the above hypothesis: the results enable us to consider our hypothesis as proved and confirmed.

Abstract FR:

La théorie de la catégorisation sociale montre que l'appartenance à un groupe est en mesure de faire apparaitre un certain nombre de processus et de comportements particuliers. Le favoritisme envers l'in-group (sa production, ses membres. . ) semble notamment accompagner la plupart des relations intergroupes. Ceci est a fortiori le cas quand il s'agit d'appartenances à des groupes idéologiques -des méta-appartenances, comme nous les avons définies, car elles semblent se poser d'emblée comme englobant toutes les autres appartenances du sujet. Se voulant exhaustives, donc non-cumulables, elles ne supportent aucune idée de complémentarité. Quand il est possible, grâce à une conjoncture historique, économique, politique… Tout à fait spécifique, d'envisager comme possible le cumul, au niveau intra-individuel, de deux appartenances idéologiques fortement identificatoires, la grille de lecture élaborée par la théorie de la catégorisation sociale se révèle insuffisante car elle ne permet plus d'élaborer des prévisions. Une plus grande adéquation semblent présenter les travaux portant sur le croisement des appartenances car l'affaiblissement de la tendance au favoritisme envers l'in-group enregistre dans ce contexte semble bien pouvoir se retrouver dans une situation de cumul d'appartenances idéologiques. Notre travail a ainsi consiste à mettre à l'épreuve un ensemble d'hypothèses, de prévisions, quant aux comportements de sujets appartenant à des groupes idéologiques précis (et depuis toujours considérés comme antagonistes: les Catholiques et les Communistes) en fonction de la représentation qu'ils avaient (acceptation ou refus) d'un cumul des deux appartenances. Nous avons émis notamment l'hypothèse que d'une part un affaiblissement du favoritisme envers l'in-group et d'autre part la perception d'une moindre distance intergroupes au niveau idéologique ainsi que celle d'une plus grande similitude comportementale des deux groupes auraient caractérisé les sujets acceptant l'idée d'un cumul des deux appartenances. Trois expériences ont été faites pour tester la validité de ces hypothèses et nous pouvons considérer qu'elles reçoivent quelques confirmations.