thesis

Influence du nombre de voisins orthographiques sur le traitement des mots et des pseudo-mots : effet inhibiteur ou facilitateur?

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

We have studied the effect of the number of orthographic neighbours (n) on reading. Our main question was : does the existence of many neighbours facilitate or inhibit visual recognition and naming of words and pseudowords? in a perceptual identification task, we have shown that the n effect was inhibitory on word recognition whereas it was facilitatory on word naming. Moreover, these different n effects did not differ when words were mixed with pseudowords. In the lexical decision task (ldt), we have attempted to determine the discrimination degree between words and nonwords from which the n effect for words should vary. Our data have revealed that the n influence on words was either facilitatory or inhibitory as a function of the "familiarity" of the nonwords used (balota & chumbley, 1984). Furthermore, we have shown by using a memory recognition task after the ldt that the variation of nonwords' familiarity induced different processing levels for words. We have also shown that the orthographic characteristics of the words added in the ldt produced a variation of the n effect for words. For pseudowords, we have observed that the n effect was facilitatory in the naming task and in the perceptual identification task whereas we have shown that the influence of this factor was inhibitory in the ldt. In sum, we have shown a variation of the n effect for words and pseudowords as a function of the task used. In the ldt, this influence varied also as a function of the discrimination degree between words and nonwords. From our results, we have discussed the processing level required by each task used and we have considered the implications of our data relative to models' predictions and to others empirical data.

Abstract FR:

Nous avons etudie l'influence du nombre de voisins orthographiques (n) dans l'activite de lecture. La question a laquelle nous avons tente de repondre etait : la presence de nombreux voisins facilite-t-elle, ou inhibe-t-elle, la reconnaissance visuelle et la prononciation des mots et des pseudo-mots presentes? nous avons montre qu'en identification perceptive (ip), le n inhibait l'identification des mots alors qu'en prononciation, il facilitait leur traitement. De plus, l'influence du n ne differait pas selon que les mots etaient melanges, ou non, a des pseudo-mots. Dans la tache de decision lexicale (dl), nous avons tente de determiner a partir de quel degre de discriminabilite mot/non-mot, un renversement de l'effet du n pouvait etre observe pour les mots. Nos resultats ont revele que selon la "familiarite" des non-mots utilises (balota & chumbley, 1984), l'influence du n pour les mots pouvait etre facilitatrice ou inhibitrice en dl. De plus, nous avons montre, a l'aide d'une tache de reconnaissance mnesique utilisee a l'issue de la dl, que la variation de la "familiarite" des non-mots engendrait des niveaux de traitement differents pour les mots. Nous avons egalement montre, en dl, que les caracteristiques orthographiques des mots inclus dans la liste pouvaient engendrer un renversement de l'effet du n pour les mots. Pour les pseudo-mots, nous avons montre que l'influence du n facilitait leur traitement en prononciation et en ip alors qu'en dl, nous avons observe que l'influence de ce facteur etait inhibitrice. En resume, nous avons montre que l'influence du n variait pour les mots et les pseudo-mots selon la tache utilisee et pour la tache de dl, selon le degre de discriminabilite mot/non-mot. Nous avons envisage l'implication de nos resultats par rapport aux preductions des modeles et aux donnees de la litterature, et nous avons discute des niveaux de traitement requis par chacune des taches employees.