thesis

Appel à la peur et cadrage de l’information : les effets sur la vulnérabilité perçue

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Since the fifties’ fear appeals are currently used in health risks communications. Information framing, focusing on the positive (gains) or the negative consequences of behaviour, can create this threat. Communications effects on behaviour are well-known but no study has examined theirs effects on perceived vulnerability like comparative optimism. Five experiments were conducted to explore, in the fear appeals field, message framing effects on comparative optimism. We confirm the (physiological) emotional impact of framing previously based on self-declaration. We show in three studies that framing, on gains or losses, change perceived vulnerability in terms of comparative optimism or pessimism. These results depend on perceived efficacy. Finally, we validate the necessity to take into account ambivalence of attitudes: ambivalent people are more sensitive to framing than non ambivalent.

Abstract FR:

Depuis les années cinquante les appels à la peur sont fréquemment utilisés dans les communications des risques en santé publique. Le cadrage de l’information, en mettant l’accent sur les conséquences positives (gains) ou négatives (pertes) d’un comportement, contribue à leur caractère menaçant. Dans ce domaine la littérature est largement documentée quant aux effets de ces communications sur le comportement mais aucune étude ne s’est intéressée aux effets sur la vulnérabilité perçue et en particulier sur l’optimisme comparatif. Cinq expérimentations ont été conduites afin d’explorer, dans le cadre des appels à la peur, l’impact du cadrage des messages sur l’optimisme comparatif. Nous confirmons l’impact émotionnel (physiologique) du cadrage jusqu’alors basé sur des réponses auto-déclarées. Nous montrons dans trois études que le cadrage, centré sur les gains ou les pertes, modifie la vulnérabilité perçue en termes d’optimisme et de pessimisme comparatifs et que ces résultats dépendent également de l’efficacité perçue. Enfin, nous testons la nécessité de tenir compte de l’ambivalence des attitudes envers un objet, c’est-à-dire avoir à la fois des attitudes positives et négatives : les individus ambivalents sont davantage sensibles au cadrage que les individus non ambivalents.