Les répercussions de l'emploi atypique en milieu hospitalier : une comparaison entre deux CHU, Angers et Québec
Institution:
BesançonDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Atypical work is a type of employment in augmentation in the last decade. One of the objectives with this label is to hide the precariousness which can be associated there. The hospital environment allowed a comparison between two institutions in different countries, but with the same basic functioning. Furthermore, the hospital structure brings the possibility to evaluate the impact of the worker status on a "health provider" population. The objective of this study is to understand how the status (atypical versus regular) influences the individual's perception he has of his work and his health. The use of survey facilitated the approach. It also helped to measure numerous indicators of physical and mental health as well as of organizational structure. A return of 729 questionnaires was counted. The results show that the status influences the perception of one's work. The participants in regular employment evaluate more important their work than the atypical employees. They also have the feeling to benefit from more diversity in their task and skills. However, nothing implies that the well-being of the individual is threatened in this type of employment. The satisfaction seems to be a decisive factor. More the individuals are satisfied better is their well-being and their report in the work. Besides, it seems that the Quebec hospital workers also have a different relation to their work; they feel more psychological distress in comparison to the French hospital workers. Finally, there are no differences between the caring and not caring jobs as regards to job psychological health. On the other hand, it seems that the individuals in caring perceive more constraints, more requirements of their jobs than the rest of the staff, and this in a greater way when in an atypical employment
Abstract FR:
L'emploi atypique est une forme d'emploi en nette augmentation depuis cette dernière décennie. Un des enjeux de cette appellation est de masquer la précarité qui peut y être associée. Le milieu hospitalier a permis une comparaison entre deux institutions dans des pays différents, mais avec un même fonctionnement de base. De plus, la structure hospitalière apporte la possibilité de mesurer l'impact du statut sur une population soignante ou non. L'objectif de l'étude est de comprendre comment le statut (atypique versus régulier) influence l'individu sur la perception qu'il a de son travail et de sa santé. L'utilisation de questionnaire a facilité l'approche des répondants et a permis de mesurer plusieurs indicateurs de santé physique et mentale ainsi qu'organisationnelle. Un retour de 729 questionnaires a été dénombré. Les résultats montrent que le statut interfère dans le rapport au travail. Les personnes en emploi régulier accordent une plus grande place à leur travail que les salariés atypiques. Ils ont le sentiment de bénéficier de plus de diversités dans la tâche et de compétences. Cependant, rien n'implique que le bien-être de l'individu soit menacé dans cet emploi. La satisfaction de l’emploi atypique ou régulier semble un facteur déterminant. Plus les individus sont satisfaits, meilleur est leur bien-être et leur rapport au travail. Par ailleurs, il semble que les hospitaliers québécois aient également un rapport privilégié à leur travail, ils ressentent plus de détresse psychologique en comparaison avec les hospitaliers français. Enfin, il n'existe pas de différences entre les soignants et non soignants en ce qui concerne la santé psychologique. Par contre, il semble que l'individu soignant perçoit plus de contraintes et d'exigences de poste que le reste du personnel, ceci de manière accrue quand il est en emploi atypique