thesis

Une clinique du seuil ? : au-delà de la psycho-oncologie

Defense date:

Jan. 1, 2012

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Institution:

Nice

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The subject's clinical seen by psychoanalysis is brought in places where modern medicine uses all the technical and therapeutic means in order to push the limits of its efficiency and its knowledge by concealing an impossible to avoid in the side of the reality of death. End of life confronts some patients with cancer to extreme situations that fall beyond the standardized responses favored by hyper specialization. The common point between clinical cases of this thesis appeared in a point called the "intractable" for, in one hand, relaying medicine issues face to the incurable and, in the other hand, reporting the emergence of instinctual manifestations that escape and insist despite treatments initiated. Therefore we came up with clinical, ethical, institutional and political questions beyond the limits of psycho-oncology. In order to solve these issues we need to use palliative care and also interdisciplinary works that involve sociology, economy, political science, etc. This exploratory and empirical research uses out of the standard subjects that confront protocols and devices to their limits (technical, therapeutic, rational, organizational, etc. ). These impasses open to helplessness, uncertainty and anxiety. Thus, it appears as “grey zones” for evidence based medicine using statistical studies. Finally, does the concept of instinct, located on the border of somatic and psychic, and on the articulation of the individual and the collective, allow the clinical psychologist to deal with these mismatches and these limits?

Abstract FR:

L’objet de cette recherche est lié à une clinique du seuil, située aux frontières de la médecine et de la psychanalyse, au carrefour entre le somatique et le psychique. Elle s’intéresse aux patients atteints de cancer confrontés à des situations limites autour de la fin de vie. Le point commun entre les différents cas de la thèse est apparu en un point que j’ai dénommé « l’intraitable » en donnant une inflexion ou extension de sens à ce terme, pour permettre de relier les interrogations de la médecine face à l’incurabilité, et d’autre part, signaler l’émergence de manifestations pulsionnelles qui échappent et insistent malgré les traitements entrepris. Nous débouchons donc sur des questions cliniques, éthiques et institutionnelles qui semblent dépasser les limites de la psycho-oncologie pour convoquer les soins palliatifs mais également des travaux interdisciplinaires qui font appel à la sociologie, l’économie, l’anthropologie etc. Mais plus largement, cette recherche exploratoire empirique donne la place à ces sujets hors la norme qui confrontent les protocoles et les dispositifs à leurs limites (techniques, thérapeutiques, rationnelles, organisationnelles etc. ) qui ouvrent sur l’impuissance, l’incertitude, l’angoisse. Des impasses auxquelles les études statistiques de la médecine fondée sur les preuves se heurtent comme « zones grises ». Le concept de pulsion, situé à la frontière entre sujet et organisme, de l’individuel et du collectif, permet-il au psychologue clinicien de s’orienter face à ces impasses et ces limites ?