La phenylalanine ammoniac-lysase (pal) et l'o-methyltransferase (ompt) de classe 2 du tabac, des enzymes du metabolisme phenolique impliquees dans la defense antimicrobienne : clonage des cdna et etude de la regulaiton spatio-temporelle des genes
Institution:
Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008)Disciplines:
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La reaction d'hypersensibilite (rh) du tabac au virus de la mosaique (vmt) est un systeme modele d'une defense naturelle induite et particulierement efficace. Elle se traduit par l'apparition de lesions necrotiques au niveau des sites d'infection et par d'importantes deviations metaboliques, parmi lesquelles la stimulation de la voie des phenylpropanoides, conduisant a des composes divers a activites antimicrobiennes potentielles. Cette etude a porte sur deux systemes enzymatiques de cette voie, la phenylalanine ammoniac-lyase (pal) et les o-methyltransferases (omt). Des clones codant pour la pal et les isoformes 2 et 3 d'omt ont ete isolees d'une banque de cdna construite a partir de feuilles infectees par le vmt. Une analyse de type northern a montre que l'expression des genes de pal est faible chez les temoins, stimulee de maniere transitoire apres blessure, et tres fortement stimulee lors de la rh au vmt et de la reponse a un eliciteur fongique. Des experiences de protection a la rnase ont revele la presence de 2 transcrits tres homologues exprimes de maniere tres parallele dans les temoins et en conditions de stress. Les resultats obtenus sur les omts indiquent que les isoformes 2 et 3 sont tres proches et codees par un meme gene appartenant a une nouvelle classe (la classe 2) d'omt, assez distincte de l'omt 1 du tabac qui est specifique pour les precurseurs de lignines. Effectivement, l'expression des genes d'omt de classe 2 n'est pas detectable dans les tiges, mais fortement stimulee dans les feuilles lors de la rh et dans les tiges traitees par l'eliciteur fongique. Les experiences d'hybridation in situ de type rna-rna ont revele l'accumulation de transcrits pal et omt (classe 2) dans les anneaux de cellules entourant les lesions necrotiques, sans specificite de type cellulaire, mais selon un gradient radial decroissant depuis le bord des lesions. Ces zones correspondent aux sites de forte resistance antimicrobienne