thesis

La dénomination orale et écrite d'actions : comparaison avec la dénomination d'objets

Defense date:

Jan. 1, 2006

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Institution:

Clermont-Ferrand 2

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Cette thèse a pour objectif l'étude en temps réel de la dénomination d'actions (via les verbes) comparée à celle d'objets (via les noms). Le chapitre 1 présente une revue de la littérature portant sur l'accès aux mots isolés en production verbale orale et écrite. Le chapitre 2 est consacré à l'examen des différences entre les noms et les verbes, aux niveaux neuropsychologique et neurologique, chez l'adulte, ainsi qu'au cours du développement de l'enfant. Sont également exposés les représentations sémantiques et syntaxiques des verbes. Puis nous recensons les variables psycholinguistiques intervenant en dénomination orale et écrite d'actions ainsi que les déterminants des latences de dénomination. Nous décrivons ensuite une étude normative combinée au recueil des latences orales et écrites pour 142 photographies d'actions. Des comparaisons de la dénomination d'actions à celles d'objets révèlent que les déterminants majeurs des latences orales et écrites sont identiques. Cependant, ces latences sont systématiquement plus longues pour les photographies d'actions que pour les dessins d'objets, même lorsque les actions et les objets sont appariés sur les variables les différenciant. L'absence de différences significatives de latences entre les noms et les verbes obtenues dans une tâche de lecture à voix haute d'homophones / homographes suggère que l'explication des différences précédemment obtenues doit être recherchée dans les niveaux de traitement spécifiquement mis en jeu en dénomination d'images. Enfin, nous montrons que l'origine d'un tel traitement différentiel ne réside pas dans le format visuel des images à dénommer (c'est-à-dire, photographies versus dessins) mais dans l'analyse conceptuelle plus poussée pour la dénomination d'actions par rapport à celle d'objets. Une synthèse des résultats nous conduit à considérer que la catégorie grammaticale déterminerait les latences d'identification conceptuelle, lesquelles détermineraient les latences de dénomination orale et écrite