La résolution de problèmes arithmétiques : l'apport des modèles mentaux
Institution:
DijonDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
This thesis proposes a new model of additive problems solving which refers to Mental Models theory (Johnson-Laird, 1983 ; 1993 ; Johnson-Laird & Byrne, 1991). To determine the structure of the representations build to solve an arithmetic problem, it requires to found the exact moment when the computations are made. The use of a new paradigm in a series of three experiments shows that the structure of the representation is similar to the structure of the situation described by the text of the problem. This similarity between the structure of the representation and the structure of the represented object suggest that a mental model is build by children and by adults to solve the problem. Two experiments tested this hypothesis. The first experiment show that the text of a problem with a temporal dimension is process sequentially. The second experiment shows that the representations do not conserve the linguistic characteristics of the text but simply the relations described within the text. These results are in accordance with the predictions derived from the Mental Model theory. The main contribution of our model is to propose a new classification of the problems according to the number of alternative models that must be construct to solve the problems.
Abstract FR:
Cette thèse propose un modèle de la résolution de problèmes additifs à énoncés verbaux qui s’inspire de la théorie des Modèles Mentaux (Johnson-Laird, 1983 ; 1993 ; Johnson-Laird et Byrne, 1991). Dégager la structure des représentations construites en vue de la résolution d’un problème arithmétique, nécessite de déterminer le moment où sont effectués les calculs. Un nouveau paradigme a permis de montrer, à l’issue d’une série de trois expériences, que la structure des représentations construites est analogue à la structure de la situation décrite par l’énoncé de problème. Ce caractère d’analogie entre la structure de la représentation et la structure de l’objet représenté suggère qu’un modèle mental est construit tant par les enfants que les adultes en vue de la résolution de problème. Les deux expériences suivantes testent cette hypothèse. La première montre que des énoncés dans lesquels est introduite une dimension temporelle sont traités séquentiellement. La deuxième montre que les représentations construites ne conservent pas les caractéristiques linguistiques de l’énoncé du problème mais simplement les relations qu’il décrit. Ces résultats sont conformes aux prédictions émises dans le cadre de la théorie des modèles mentaux. L’apport principal de notre modèle est de proposer une nouvelle classification des problèmes en fonction du nombre de modèles alternatifs devant être construits en vue de leur résolution.