Relations d'équivalence, discrimination conditionnelle et discrimination simple de stimulus composé
Institution:
Lille 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
New relations have been shown to emerge in sets of stimuli used in conditional discriminations. Some authors consider these stimulus sets to have properties of equivalence. According to some theories, this equivalence phenomenon has been explained in terms of individual linguistic experience. However, recent studies have shown that properties of equivalence appeared from simple discrimination with compound stimuli. Two properties of a compound stimulus, separability and independent discriminative control by its elements, can explain performance obtained in equivalence test using a conditional discrimination procedure and therefore stimuli' substitutability. If a compound stimulus and its elements in isolation exert discriminative control on responses then decreasing this control on either the compound stimulus or on its elements presented single should affect the emergence of equivalence classes. These hypotheses about necessity of language for stimulus equivalence and properties of compound stimuli were examined in three experiments with adults (Article 1), typically developing children and children with autism (Article 2), and with pigeons (Article 3). The results confirmed separability of compound stimulus hypothesis, except for childre with autism. Results are discussed from the perspective of equivalence as a basic behavioral process and in terms of their implications for applied research. The failures to exhibit equivalence relations could be related to learning deficits characteristics inherent in those populations rather than to a lack of language. The necessity of establishing a conditional relation between stimuli for substitutability to appear also is discussed
Abstract FR:
Il a été mis en évidence que sur un ensemble de stimuli utilisés à des fins de discrimination conditionnelle émergent des relations nouvelles entre eux. Certains auteurs considèrent qu'elles ont les propriétés de l'équivalence. Parmi les théories, ce phénomène est expliqué en termes d'expérience linguistique individuelle. Cependant, des études plus récentes montrent que les propriétés d'équivalence émergent dès la situation de discrimination simple avec des stimuli composés. Les propriétés du stimulus composé peuvent alors être envisagées comme explicatives des performances aux tests d'équivalence obtenues en discrimination conditionnelle, et donc de la substituabilité des stimuli. Si le stimulus composé et ses éléments en isolation exercent un contrôle discriminatif sur la réponse, alors une altération de ce contrôle sur les stimuli composés, ou sur ses éléments présentés en isolation, devrait affecter l'apparition des classes d'équivalence. Ces hypothèses de la nécessité du langage et des propriétés du stimulus composé sont testées par le biais de trois études expérimentales auprès d'adultes (Article 1), d'enfants typiques ou avec trouble du développement (Article 2), et enfin de pigeons (Article 3). Nos résultats confirment l'hypothèse de séparabilité du stimulus composé, exception faite por les enfants atteints d'autisme. Ils sont discutés dans les perspectives appliquée et fondamentale. Les échecs aux tests d'équivalence pourraient être liés à des difficultés d'apprentissage propres aux populations et non à l'absence de langage. Nous discutons également la nécessité d'instaurer une relation conditionnelle entre les stimuli pour l'apparition de la substituabilité