thesis

Les médias et l’agenda de l’électronucléaire en France. 1970-2000

Defense date:

Jan. 1, 2010

Edit

Institution:

Paris 9

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Combining modeling and sociological approaches to agenda helps understand the construction of the nuclear issue as a long-term public controversy and policy. To a quite stable policy lead by a cohesive policy community corresponds a long-term trend of positive public support, but punctuated with bursts of protest. To explain the upheavals of some publics’ support, the media coverage appears as a crucial factor. Two successive cycles of media coverage occur, both linked to a state of the local référentiel, embedded in the global one. Yet neither of them leads to a steady rejection of nuclear energy by the public, nor by the elite. Two agenda strategies face each other: contestants seek maximum visibility, defenders discretion and alternative framing, but they only account for a part of the controversy process. Non strategic agendas also have to be dealt with. They are lead by dramatic events, crisis, non anticipated consequences of prepared achievements and non coordinated strategies that happen to converge

Abstract FR:

Les traditions modélisatrice et sociologique de l’agenda sont utilisées conjointement pour analyser sur le long terme la construction de la controverse sur l’énergie nucléaire. A la stabilité de la politique menée par une communauté de politique publique soudée répond un soutien public tendanciellement favorable à la filière nucléaire, mais marqué par des renversements contestataires ponctuels. Les vacillements du soutien pointent le rôle crucial de la couverture mass-médiatique du dossier. Deux cycles de médiatisation se succèdent, liés chacun à un état du référentiel sectoriel, emboîté dans un référentiel global lui-même transformé. Aucun des deux cycles ne parvient pourtant à renverser durablement le soutien, ni à infléchir les élites au pouvoir. Deux stratégies d’agenda s’opposent : les contestataires cherchent la politisation maximale, les partisans la discrétion, mais elles n’expliquent qu’une partie du cours de la controverse. Des agendas non stratégiques interviennent aussi, entraînés par les catastrophes, les crises, les conséquences non prévues d’actions pourtant préparées ou les convergences d’actions non coordonnées