thesis

Tendances et courants islamiques dans l'Algérie contemporaine

Defense date:

Jan. 1, 1993

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Authors:

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Abstract EN:

The day after the independance, the islamic climat was divided in two tendencies. The first represant the Stat's officils institutions, one party of whom is the heirs of Ben-Badis. The second, is a islamic groupe of some culemas who work out of stats orders. With this two tendencies we can add a movement of left wing ideas who was stablished during the Ben-Bella mandate, to counter the islamic tendency. But, in the beginning of the 80 years, they were destroyed by the islamics. About this date, Algeria had suddenly to confront a popular contestation against the government in power since the independance it is all dangerous. The power refered to social-religious norms increasing the initial discord against him since 1988 the events grow in scale and prove that the islamic tendence, is not marginal and by ballot box, legitime and majority.

Abstract FR:

Au lendemain de l'indépendance, le climat islamique se trouvait partagé en deux tendances. Une première, représentant les institutions officielles de l'Etat dans laquelle se trouvait une partie importante des héritiers de Ben-Badis. Une deuxième, islamiste, regroupant certains Oulemas, agissant loin des ordres étatiques. A ces deux tendances s'ajoute un courant de gauche qui s'était bien implanté pendant le mandat de Ben-Balis, qui avait été manipulé pendant l'époque de Boumediène afin de contrer la tendance islamiste et qui avait été, enfin, réduit à néant par les islamistes au seuil des années 80. A cette date, l'Algérie eut subitement à faire face à une contestation dont le jugement porte sur le pouvoir en place, depuis l'indépendance, est d'autant plus sévère qu'il réfère à des normes et à des critères politico-religieux donnant plus d'accuité au dissentiment initial en dressant la société contre celui-ci. L'ampleur des événements produits depuis 1988 à la faveur de l'islamisme et aux problèmes sociaux montre bien que cette tendance ne peut être marginalisée, car devenue, par "la voie des urnes", légitime et majoritaire.