La France gaullienne dans "Le Monde" et "The New-York Times" : 1958-1969
Institution:
Toulouse 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Defined negatively this dissertation is neither a study of Gaullist diplomacy nor a study of the relation between general de Gaulle and the White house. Defined positively it is a press analysis of a series of international events marked by two essential poles : C. De Gaulle and the USA it is a critical study of the position of " Le monde " and The New York Times between 1958 and 1969 on a key problem: transatlantic relations. This study shows that these two excellent dailies take their stand in the name of universal values: peace, democracy, cooperation. . . Of which they give different definitions. Their positions reflect ultimately a certain national credo, more than journalistic objectivity.
Abstract FR:
Défini négativement, cet essai n'est ni une histoire des relations entre de Gaulle et les hôtes successifs de la Maison blanche, ni une histoire de la diplomatie gaulliste. Défini positivement, il est une analyse de presse à partir d'une série d'événements internationaux marqués par leurs deux pôles essentiels : le général de Gaulle et les États-Unis. C'est une étude critique de la position du monde et du New York Times face au général, entre 1958 et 1969, sur un problème essentiel : les rapports atlantiques et leurs corrélats : la construction de l'Europe, les rapports franco-allemands, les relations avec les pays de l'est et l'ouverture au tiers-monde - autant d'alternatives possibles à cette dépendance multiforme vis-à-vis de Washington que le prestigieux quotidien français et le très prestigieux président français rejetaient également. L'accent a été volontairement porté sur les événements diplomatiques, en excluant relations économiques, culturelles, scientifiques, etc. . . , et comme la trame des faits de l'époque est supposée connue, seuls sont rappelés, suivant les nécessités du développement, quelques repères essentiels. L'analyse montre que ces deux excellents quotidiens se prononcent en fonction de valeurs universelles - paix, démocratie, coopération - dont ils donnent des définitions différentes ; et que leurs positions reflètent, en définitive, un certain credo national.