thesis

La politique arabe du président François Mitterrand : 1981-1988

Defense date:

Jan. 1, 1990

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Institution:

Nancy 2

Disciplines:

Abstract EN:

Before coming to power, François Mitterrand had behind him a long political experience, about 30 years of political life. Between 1956 and 1958, he was a minister in Guy Mollet's socialist government. His attitude towards the Arab world, especially as regards the Algerian war and the expedition of Suez prove to the Arabs that his accession to the presidency could have nothing but negative effects. His criticism of these predecessors and their policies towards the Arab community corroborates the previous point. His point is that the three previous presidents of the 5th republic, haven’t carried out a fair policy when, among other things, dealing with the arab-israeli conflict. He’s intended to be a bit more balanced in his policies as regards this issue. His coming to power in 1981 has caused fear and negative reactions in the Arab world. At the end of his first term as president of the republic, we could note that the continuity of the French policy towards the Arab world rather than the change. The existence of some internal and external factors has contributed in the president inability to carry out these previous intentions in the Middle East and the Arab world.

Abstract FR:

Avant son arrivée au pouvoir en 1981, François Mitterrand a derrière lui une expérience politique assez longue, plus de 30 ans de vie politique. Pendant la IVe république, il a été ministre dans le gouvernement de Guy Mollet. Ses positions vis-à-vis des arabes surtout pendant la guerre d'Algérie et l'expédition du Suez, ainsi que ses critiques à l'égard de la politique arabe de ses prédécesseurs, ne pouvaient qu'inquiéter les arabes qui craignaient un changement profond de la politique de la France surtout à l'égard de leur conflit avec Israël. Après sept ans de pouvoir 1981-1988, l'expérience a montré que la continuité est plus présente dans la politique arabe de la France que le changement. Les sentiments pro-israéliens du président français n'ont pas suffi à eux seuls de réaliser les promesses du rééquilibrage promises par lui. Raison d'état oblige, F. Mitterrand était obligé de prendre en compte une complexité de facteurs et de contraintes qui ont fait que le changement reste apparent et le rôle que la France peut jouer reste secondaire.