Les dynamiques du changement dans l'action publique : une analyse comparative historique des politiques culturelles mexicaine et argentine, 1983-2009
Institution:
Aix-MarseilleDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
How should we explain change in cultural policy in Mexico and Argentina? Through a comparative historical analysis, this thesis shows the emergence, institutionalization and evolution of the cultural sector's public policy in these two Latin American countries, from 1983 to 2009. It addresses the changes induced by processes of decentralization, transnationalization and the rise of the private sector (both profit and non-profit) in Mexican and Argentinean cultural policy. The central hypothesis is that dynamics of change in cultural policy may be understood by taking into account these two countries' socio-economic and political "contexts", and by drawing on four analytical dimensions: actors, cognitive representations, institutional frameworks and public policy instruments. This comparative study thus combines a neo-institutionalist and cognitive analysis of change.
Abstract FR:
Comment expliquer le changement dans les politiques culturelles au Mexique et en Argentine ? À travers une analyse comparative historique, cette thèse rend compte de l'émergence, de l'institutionnalisation et de l'évolution de l'action publique dans le secteur de la culture dans ces deux pays latino-américains, entre 1983 et 2009. Elle s'intéresse aux changements qu'ont entraînés les processus de décentralisation, de trans-nationalisation, et d'inclusion du secteur privé (marchand et associatif) dans les politiques culturelles argentine et mexicaine. L'hypothèse principale de ce travail est que l'on peut appréhender les dynamiques du changement dans ces politiques culturelles en prenant en compte les « contextes » socio-économiques et politiques du Mexique et de l'Argentine, et en mobilisant quatre dimensions d'analyse : les acteurs, les représentations cognitives, les cadres institutionnels et les instruments d'action publique. Cette étude comparative combine à la fois une analyse néo-institutionnaliste et cognitive du changement.