La violence politique au Burundi : essai d'analyse explicative
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Abstract EN:
Mobilized by all political actors, political violence is subdivided in two great typologies with knowing violence of the state and against official violence. Each typology is characterized by its own forms but they are influenced reciprocally. Violenceis used because the official actors and protestors regard it as a profitable resource. This thesis showed the various forms of violence worked towards precise ends conveyed by the subjective ethnopolitic ideologies. The instrumentalization of violence allows sometimes obtaining the politico-economic profits which, up to that point, we refused. The analysis of political violence mobilized an approach showing that political actors give the meanings to their violent actions. This is why the understanding sociology method was used because it recognizes that the meanings depend on the interests and the contexts of precise starting. That says that arguments of violence are built starting from the strategic and dynamics interactions governing their reports of face-to-face discussion. Within this framework the supports of the human actions are drawn in the long political duration. Therefore violence explanation invested the past in order to understand the present. Historical sociology then supplements this method of the construction of the meanings of violence or rather it gives its working tools.
Abstract FR:
Mobilisée par tous les acteurs politiques, la violence politique se subdivise en deux grandes typologies à savoir la violence d’Etat et la violence contre-étatique. Chaque typologie se caractérise par ses propres formes mais elles s’influencent réciproquement. La violence est utilisée parce que les acteurs étatiques et contestataires la considèrent comme une ressource efficace. Cette thèse a montré que les différentes formes de violence poursuivaient des buts précis véhiculés par les idéologies ethnopolitiques subjectives. L’instrumentalisation de la violence permet parfois l’obtention des gains politico-économiques qui, jusque-là, étaient refusés. L’analyse de cette violence a mobilisé une approche montrant que les acteurs politiques donnent des sens à leurs actions violentes. C’est pourquoi, la méthode compréhensive a été utilisée car elle reconnaît que les sens dépendent des intérêts et des contextes d’énonciation précis. Cela signifie que les arguments de la violence sont construits à partir des interactions stratégiques et dynamiques régissant leurs rapports de face-à-face. Dans ce cadre, les supports des actions humaines sont tirés dans la longue durée politique. L’explication de la violence a investi alors le passé afin d’éclairer le présent. Ainsi la sociologie historique complète alors cette méthode de la construction du sens de la violence ou plutôt elle lui donne ses outils de travail.