thesis

Analyse des résistances aux changements de paradigme dans le champ des relations internationales : l'exemple de l'écologie : la conférence de Rio

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Paris 2

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The conference shows an attempt of political resources mobilisation in order to allow a change of paradigm. In june 1992, the rio conference gathered as well the institutionnal sector - more than 170 heads of state - as the associative sector. The juridical production of this conference stay in the adoption of several conventions, among others a convention on biodiversity, and in the publication of a diary for the 21th century. The debates were marked by several splits, notably concerning the scientific sector, in the scope of the heidelberg's call, which wanted to warn against the drifts of an antiscientific ecology. The rio conference was an advertising in front of the risks of lost of control in the international system. The lost of potentiality of thys system arised by a welfare-state and science crisis. One of the consequences of this conference was above all the perception that the traditionnal tools of regulation, ie economics and political alternatives, were ineffective. In fact, around the conference debates, there was a continuous tension between the advocates of the productivist paradigm and the advocates of the sustainable development paradigm. The rio conference shows the attempts of resistances of the productivist paradigm and the capacity of the institutionnal sector to evict the sustainable development paradigm's problematics. Nevertheless, facing the obvious limits of the results of the rio conference, the japan seems to adopt an especially original strategy: enter into negociations in the scope of the productivist paradigm, in order to become an ecopower. Anyway the sustainable development paradigm is still a recurrent question why the productivist paradigm has reached deadlock so far we can discern.

Abstract FR:

La conference illustre une tentative de mobilisations des ressources politiques, en vue de permettre un changement de paradigme. Tenu au mois de juin 1992 la conference de rio. A rassemble aussi bien le secteur institutionnel par le rassemblement de plus de 170 chefs d'etats que le secteur associatif. La production juridique de cette conference, reside dans l'adoption d'un certain de nombre de conventions, notamment une convention sur la biodiversite, ainsi que la publication d'un agenda pour le xxieme siecle. Les debats se sont illustres a travers un certain nombre de clivages, notamment concernant le secteur scientifique, dans le cadre de l'appel d'heidelberg, qui s'est voulu mettre en garde contre les derives d'une ecologie anti-scientifique. La conference de rio, s'est voulu un avertissement face aux risques de deregulation du systeme international. La perte de virtualites de ce systeme s'est manifeste par une crise de l'etat- nation, et de la science. Surtout une des consequences de cette conference, reside dans la perception du caractere inoperant des outils traditionnels de regulation que sont l'economie, et les alternatives politiques. En fait, les debats autour de cette conference, ont illustres, une tension permanente entre les partisans du paradigme productiviste, et les partisans du paradigme du developpement durable. La conference de rio a illustre les tentatives de resistances du paradigme productiviste et la capacite du secteur institutionnel a evincer les problematiques degages par le paradigme du developpement durable. Pour autant face aux limites evidentes des resultats de la conference de rio, le japon semble avoir adopter une strategie particulierement originale, de renegociation interne du paradigme productiviste, visant a eriger ce pays en ecopuissance. Cependant le paradigme du developpement durable demeure une question recurente face aux impasses que l'on peut etre tente de discerner de la part du paradigme productiviste.