thesis

Du réalisme : contribution à l'étude théorique des relations internationales

Defense date:

Jan. 1, 2000

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Cette analyse des théories des relations internationales - qui est une recherche épistémologique du meilleur moyen de comprendre l'international - débute par une étude de la nature générale de la théorie. On voit qu'il est pertinent de diviser chaque théorie en sa partie descriptive et sa méthode explicative. En plus nous voyons qu'une théorie doit remplir deux conditions pour pouvoir être considérée comme scientifique (et donc utile) ~ ses termes doivent être définis et elle doit être confirmable (ou infirmable) jusqu'à un degré permit par le sujet (ici les RI). Apres cela nous analysons deux des trois paradigmes actuels des RI, le réalisme et le pluralisme (le courant « libératoire » ou « postmodeme » étant écarté puisqu'il, soit rejeté, à tort, la possibilité de comprendre la réalité de manière objective, soit n'est guère que normatif). Le plan de la thèse est forgé autour des différents éléments du réalisme et le pluralisme n'apparait qu'indirectement. Nous voyons que tous les éléments du réalisme sont soit grandement défectueux, soit carrément inutiles. En effet, les éléments descriptifs décrivent la réalité de manière très approximative : l'environnement international n'est pas aussi anarchique qu'il le dit et la souveraineté pas aussi absolue ; il y a bien d'autres acteurs que l'état ; la puissance n'est ni une notion bien utilisable à des fins scientifiques ni aussi importante dans les RI qu'il le prétend ; et enfin, le concept d'intérêt national est, en fait, une justification à posteriori d'une politique choisie plutôt qu'une aide à la compréhension. Quant au volet explicatif du réalisme il n'est guère plus crédible, et ce à cause des défauts de son fondement philosophique, sociologique et empirique. Prendre l'état pour un acteur unitaire est dû au holisme et au positivisme, dont l'utilisation dans les RI ne résiste guère à la critique. Enfin, dire l'état rationnel ne tient pas compte de la réalité empirique.