Industries culturelles et developpement économique de l'Afrique francophone : le cas du Gabon
Institution:
Lyon 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The cultural industries are recognized today as being one of the most dynamic sectors of the world economy. According to the United Nations Conference on Trade and Development (UNCTAD), the business of the cultural products knows a rate of annual growth since about twenty years, going from 5 % to 20 %. Their contribution to the world Gross domestic product (GDP) is estimated at more than 7 % (World Bank, 2003). However, these performances are the result of the economic dynamism of the developed countries and certain countries of the South. In the cinematographic industry for example, India takes place at the top of the list of the biggest producers of movies (1091 movies in 2006), followed by Nigeria (872 movies in 2006) and the United States (485 movies in 2006). In French-speaking Black Africa, the music is the 3rd most important sector in the state economy of Côte-d’Ivoire, in Mali and in Senegal; while the Burkina Faso is leading within the UEMOA in the still embryonic sector of the production of television fictions. As the Gabon tries to reduce its dependence towards natural resources, the cultural industries could not establish one of the sectors on which this country can lean to diversify its economy?
Abstract FR:
Les industries culturelles sont aujourd’hui reconnues comme étant l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie mondiale. Selon la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), le commerce des produits culturels connaît un taux de croissance annuelle depuis une vingtaine d’années allant de 5 % à 20 %. Leur contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) mondial est estimée à plus de 7 % (Banque Mondiale, 2003). Mais, ces performances sont le résultat du dynamisme économique des pays développés et de certains pays du Sud, ou encore émergents. Dans l’industrie cinématographique par exemple, l’Inde se place en tête des plus gros producteurs de films (1091 films en 2006), suivie du Nigeria (872 films en 2006) et des Etats-Unis (485 films en 2006). En Afrique noire francophone, la musique est le 3ème secteur dans l’ordre des contributions à l’économie nationale en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal ; alors que le Burkina Faso se place en leader au sein de l’UEMOA dans la filière de fictions télévisuelles. Au moment où le Gabon tente de diversifier son économie, les industries culturelles ne pourraient-elles pas permettre à ce pays de renouer avec une croissance économique forte et soutenue et de réduire la pauvreté ?