Les chefs traditionnels et leur participation au pouvoir politique en Afrique : les cas du Burkina Faso et du Niger
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Abstract EN:
Before the colonization already, there were chiefs at the head of all the african socio-politics structures. Under colonization, roughly speaking, between 1890 and 1960, these chiefs become in their turn, subjects under the colonial authority power which, in any case in the French possessions, to only distinguish them from the colonial administrators of which they become the auxiliaries, qualifies them the traditional ones. They preserve this statute of auxiliary both in Burkina Faso (Old Haute Volta) and in Niger after the accession of these countries to independence. With the return of Africa to the multi-party system and the democracy, at the beginning of the years 1990, these traditional chiefs, incarnation of the morals and sociocultural values of ancestral Africa, become, more than ever mediators; agents of social development while working for the consolidation of the state of right. It is to say that the traditional cheffery still has a beautiful future in front of it, for little that, the african political leaders agree to collaborate, honestly with it.
Abstract FR:
A l’époque précoloniale déjà, à la tête de toutes les structures socio-politiques africaines il y avait des chefs. Sous la colonisation, grosso modo, entre 1890 et 1960, ces chefs deviennent à leur tour des sujets, sous l’autorité du pouvoir colonial qui d’ailleurs, en tout cas dans les possessions françaises, rien que pour les distinguer des administrateurs coloniaux dont ils deviennent les auxiliaires, les qualifie de traditionnels. Ils conservent ce statut d’auxiliaire tant au Burkina Faso (ancienne Haute-Volta) qu’au Niger après l’accession de ces pays à l’indépendance. Avec le retour de l’Afrique au multipartisme et à la démocratie, au début des années 1990, ces chefs traditionnels, incarnation des valeurs morales et socio-culturelles de l’Afrique ancestrale deviennent, plus que jamais des médiateurs ; des agents de développement social tout en travaillant pour la consolidation de l’Etat de droit. C’est dire que la chefferie traditionnelle a encore un bel avenir devant elle, pour peu que les leaders politiques africains consentent à collaborer, honnêtement avec elle.