thesis

La política exterior de México durante el gobierno de Vicente Fox (2000-2006). Entre tradición y cambio.

Defense date:

Dec. 2, 2011

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Institution:

Paris 3

Disciplines:

Abstract EN:

Has Mexican foreign policy changed with the advent of the new democratic rule in Mexico?Traditional Mexican Foreign Policy, known as passive, reactive, legalistic, and nationalistic, was installed by the Institutional Revolutionary Party (PRI) from the start of the 20th century to the late90s. Since that date, Mexican foreign policy faces a double transformation dynamic: the external,with the establishment of a new world order; and the internal, with the Mexican democratization process.2000 elections, depicted as a transparent process, gave president Vicente Fox sufficient international legitimacy to modify foreign policy agenda, introducing the protection of human rights and democratic values. These changes produce a political rupture with the previous regimeand triggered a change in the foreign policy behaviour.The new foreign policy program includes a complementary strategy: first, widen the regional integration within the United States, by the revision of the NAFTA, with a negotiation of amigration agreement; second, deploying a strong multilateral activity (mainly United Nationsforums). This stratagem seeks to reduce Mexico’s U.S. dependence, by intensifying its multilateral presence. But, internal and external causalities, inertial bureaucratic practices and the effects of September 11 reversed this policy.This research is based on political literature specialized in Mexican foreign policy. It critically analyzes the classic approach that focus exclusively on the lack of diplomatic skill and blunders of Fox’s administration. This thesis argues instead that these changes have helped set the politicalagenda of fundamental issues as migration policy, human rights and development cooperation.

Abstract FR:

Le développement démocratique engendre-t-il un changement dans la politique étrangère du Mexique ?La politique étrangère « traditionnelle » mexicaine est réputée pour être passive, légaliste et nationaliste, telle la définie le Parti Révolutionnaire Institutionnel au début du XXème siècle, jusqu’à la fin des années 1990. Depuis cette date, la politique étrangère mexicaine est en pleine transition sous l’effet d’un nouvel ordre mondial et du processus de démocratisation interne.En 2000, l’élection du président Fox jouit d’une légitimité internationale qui lui permet de renouveler la politique extérieure en se focalisant sur la défense des droits de l’Homme et de la démocratie. Ce changement diplomatique marque une rupture politique avec le régime précédent.Par le biais de la révision du ALENA, il cherche d’une part, à approfondir l’intégration avec les États-Unis avec la négociation d’un accord migratoire, et d’autre part, à développer une activité multilatérale, en particulier au sein des forums de l’ONU. Cette politique vise à réduire la dépendance du Mexique vis-à-vis des États-Unis en intensifiant sa présence multilatérale. Cet objectif sera néanmoins fortement perturbé par des éléments internes, comme l’inertie bureaucratique, et externes, avec les attentats terroristes du 11 septembre.Cette recherche s’appuie sur la littérature politiste spécialisée sur la politique étrangère mexicaine.Elle critique les analyses qui s’attachent exclusivement à démontrer le manque d’habilité et les erreurs diplomatiques de l’administration Fox. La thèse soutient au contraire, que ces changement sont permis de mettre sur l’agenda politique des dossiers fondamentaux comme la politique migratoire, les droits de l’Homme et la coopération pour le développement.