Champ religieux, champ politique : les fondements d'une sociologie des pouvoirs en Polynésie française
Institution:
Aix-Marseille 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This thesis deals with the respective autonomy of the religious and the political fields in french polynesia. The first part is an historical summary of their evolutions, from the ancient society unto second world war. Then is examined the slow decline of protestantism, the emergence of new peripheral churches and the reinforcement of roman catholicism. Following this, the religious influence inpolitical life is analysed en 3 points: des it exist "religious votes" in french polynesia? De we see the appearence of religious culture in politics? And dees a religious status cefere to semeome an advantage in gainging political mandats? The last part of this thesis deals with churches as political entities (or witnesses?) In the political field in tahiti and ether countries of oceania. In conclusion, the attention focuses en the concept of crisis in both the political and the religious fields
Abstract FR:
Cette thèse traite du processus d'autonomisation de la vie politique par rapport à la religion en Polynésie française. La première partie est un résume de ce processus historique, depuis les temps anciens et jusqu'à la seconde guerre mondiale. La deuxième partie se veut une étude des évolutions respectives de ces deux champs depuis 1945. On y examine le positionnement des clivages religieux, les règles du jeu politique. . . Et dans le champ religieux, le lent déclin du protestantisme, les progrés des églises minoritaires d'origine américaine, les "stratégies" de l'église catholique face à cette concurrence. . . Puis est examinée l'influence de la religion dans la vie politique : la religion influence-t-elle le discours politique ? Existe-il des "votes religieux" en Polynésie française ? Le statut de dignitaire religieux est-il un avantage pour un candidat dans une élection locale ? Enfin, l'interrogation porte sur le rôle politique des églises à Tahiti et en océanie : sont-elles des acteurs ou bien simplement des témoins de la vie politique ? En conclusion est proposée une approche des limites de ces deux champs en terme de crise