thesis

Le transfert de technologie militaire non nucléaire, un aspect des relations Nord-Sud

Defense date:

Jan. 1, 1986

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Abstract EN:

The underdeveloped world (or 3rd world), both responsible and victim of so many tensions and conflicts, is attempting ot solve its own security problems by working out ambitious military programs. Through their purchases of modern armament, the underdeveloped countries hope to acquire and efficient and reliable defense, technologically proper and no longer backward. So as to avoid the political and financial expenditures of the said military programs, many underdeveloped countries require from their conventional military equipment providers some sort of cooperative aid in order to be able to build their own arms-industry. Hence the purchase of conventional armament becomes less important than munufacture proceedings and know-how and gives a new sharpness to the debate between north and south about military technology transfer. This concept (embracing both manufacturing licences and the setting up of co-producting systems by means of which northern and southern partners work together to manufacture different arms parts) is supposed to respect the different stages of apprenticeship. Affording underdeveloped countries a proper technological answer, in spite of their backward situation and immense needs, may serve as a stepping-stone to their advancement. Technological self-determination, for underdeveloped countries, depends from positive, realistic actions at a sub-regional, national and international level. Which means teaching a scientific staff and regional co-operation with an exchange of competences, together with a diplomatic action so as to revise 1883 "Convention d'union de Paris", and setting up a "good behaviour code" for technology transfer. Armament industry, by means of its technological and human connections with civilian society, becomes from now on an essential and favourable production parameter for future development.

Abstract FR:

Auteur et enjeu de multiples tensions et conflits, le tiers monde tente de résoudre ses problèmes de sécurité en élaborant d'ambitieux programmes d'armement. Par l'acquisition de moyens modernes de combat, les états de la périphérie espèrent se doter d'une défense fiable et efficace, n'accusant plus de retard technologique. Pour éviter le coût politique et financier de tels programmes militaires, de nombreux pays du tiers-monde exigent du fournisseur d'équipements militaires conventionnels une coopération en vue de pouvoir édifier leurs propres industries d'armement. L'achat des armements conventionnels cède ainsi le pas à celui des procédés de production et réactualise le débat entre le nord et le sud sur le transfert de technologie militaire conventionnelle. Ce concept qui s'étend de l'octroi des licences de fabrication permettant l'édification d'industries d'armement à l'étranger ou de la mise en place de systèmes de coproduction dans lesquels les partenaires du sud et du nord s'associent pour la fabrication des différentes composantes d'armement, suppose le respect des différentes étapes du cycle d'apprentissage. En dotant le tiers-monde d'une capacité de réponse technologique, cette pratique peut servir de tremplin à la recherche d'une technologie appropriée. En raison de leur retard technologique et de l'immensité de leurs besoins, l'autodétermination technologique des états de la périphérie est subordonnée à des actions concrètes au niveau sous-régional, national et international. Il s'agit de la formation des cadres scientifiques, de la coopération régionale avec échange de compétences et de l'offensive diplomatique en vue de la révision de la Convention d'union de Paris de 1883 et de l'élaboration d'un code de bonne conduite pour le transfert de technologie. L'industrie d'armement s'érige désormais en un facteur essentiel de production et en un bon paramètre de développement.