Le comportement du consommateur et la stratégie marketing de la petite entreprise touristique : le cas de l'hôtellerie de plein air en Corse
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Abstract EN:
It is because small companies in the tourist sector should be in a position to serve as the mainspring for the development of the Corsican economy, that some researchers have chosen to look in more detail at their prospects for development. Not all sectors of tourist activity obtain the same working results. Indeed, the open air hotel industry (campsites. . . ) have recorded the poorest figures. As such we should : - question the criteria accounting for the choice of the tourist clientele, - suggest corrective action by means of marketing tools, - propose and provide to managers a check list of the different compagny processes in order to enable them to meet the expectations of the clientele over a sustainable period. It would be appropriate, first of all, to make a synthesis of existing studies, concerning consumer behaviour patterns. This would enable us to have a clear idea of the conditions determining the choice of the tourist clientele. On the basis of these results, a marketing plan could be drawn up in order to improve the results of companies in the tourist trade. However, such a strategy would no doubt be insufficient without the support of the public authorities and the local government. In order to reach a sufficient level of competitiveness, the local authorities will need to improve their tourist policies. At the same time, company managers will be obliged to make the appropriate choices if they wish to develop their activity. In these conditions and in answer to Nadine Levratto who questions the economy of Corsica in these terms, "Does live exist when the financial aid has gone. . . ", in the light of the measures mentioned in this study, it can be said that tourism has the means of becoming the lever for the development of the Corsican economy.
Abstract FR:
C'est parce que les petites entreprises touristiques sont en mesure d'être le moteur de l'économie Corse que quelques chercheurs ont voulu se pencher sur leurs perspectives d'évolutions. Mais toutes les filières ne comptabilisent pas les mêmes résultats d'exploitation. L'hôtellerie de plein air enregistre les moins bons résultats. Il convient alors de : - s'interroger sur les conditions de choix de la clientèle touristique, - préconiser des actions correctives au moyen d'outils marketing, - proposer et fournir aux chefs d'entreprises une grille de contrôle des différentes fonctions de l'entreprise de manière que cette dernière réponde durablement aux attentes des clientèles. Dans un premier temps, il s'agira au terme d'une revue de la littérature de se faire une idée précise sur les conditions de choix et les déterminants de la fidélisation chez le consommateur. Puis nous tenterons de modéliser des hypothèses de travail de manière à découvrir les facteurs explicatifs de la fidélisation et les conditions de choix d'une clientèle touristique. A partir de ces hypothèses de travail nous avons été à la rencontre des clientèles pour pouvoir confirmer cette règle. Le modèle enfin adopté, il s'agira, sur la base des variables déterminantes en termes de choix et de fidélisation retenus par le touriste, d'émettre des préconisations managériales de manière à améliorer les résultats de l'entreprise touristique. Mais si le modèle d'action suggéré est un modèle de gestion et de développement de la petite entreprise touristique, il nécessite, pour être atteint, une intervention des pouvoirs publics et des collectivités locales afin d'accroître láttractivité de la destination et la compétitivité des entreprises. Si pour retrouver une compétitivité suffisante, les pouvoirs publics doivent recourir à des améliorations de leur politique touristique, il n'en demeure pas moins nécessaire que les chefs d'entreprises fassent des choix appropriés s'ils veulent subsister et croître. Dans ces conditions nouvelles d'organisation et de gestion, on pourrait répondre par l'affirmative à la question de Nadine Levratto qui s'interrogeait sur l'économie de la Corse en se posant la question suivante : "Y a-t-il une vie après la rente". En fait, le tourisme a les moyens de devenir le moteur de l'économie insulaire, aux prix des mesures que l'on a suggérées.