L'efficacité du système de contrôle interne et le seuil optimal du risque opérationnel : un modèle d'équilibre de l'allocation des ressources pour l'organisation bancaire
Institution:
Bordeaux 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Operational risk measurement models, aiming to meet regulatory capital requirements (ORC), have seen a great proliferation lately. Nonetheless, accounting for the effectiveness of internal control system (ICS) in these models is still carried out in an implicit manner. Such failure may lead to biased estimations of ORC which are inconsistent with the effective operational risk profile of the bank. In this work, we endeavor to overcome this pitfall through a direct and explicit measure of the internal control system’s quality. Our findings show that ORC is negatively related to ICS. However, each bank has a given threshold beyond which his operational risk capital does not respond to additional improvements brought into his ICS (i. E. , optimal threshold for operational risk, OTOR). We argue that, the so-called “law of decreasing effectiveness” seems explain well the theorem of OTOR. Taking into account the information asymmetry problems, arguably hard to be verified by banking supervisors, we provide as well an equilibrium model for resources allocation subject to regulatory constraints and management preferences. The introduction of OTOR, as an optimization problem, will affect the bank’s decision about how the scarce resources should be allocated. Accordingly, sharing out the resources becomes more efficient. While reducing the ORC charge, the bank’s management can shift more resources to be invested in higher return-generating activities, keeping up, meantime, in compliance with regulatory requirements. Furthermore, by means of OTOR, a simple formula for pricing the “operational risk premium” is provided.
Abstract FR:
Les études sur la mesure du risque opérationnel (Rop), et l’estimation du capital économique y alloué (CaRop) ont considérablement proliférés dans les dernières années. Toutefois, la prise en compte de la qualité du système de contrôle interne (SCI) dans le processus du calcul est encore effe- ctuée de manière implicite et restreinte. Cette déficience aboutit en effet à des estimations biaisées et non cohérentes avec le profil réel de Rop des banques. Alors, pour aligner l’estimation du CaRop avec le profil de Rop de la banque, nous proposons, dans ce travail, un cadre d’analyse adapté à la spéci- ficité de ce type de risque, au sein duquel la qualité du SCI est explicitement évaluée. Les résultats de l’analyse empirique démontrent que, pour chaque banque il existe un SORO (seuil optimal du risque opérationnel), au-delà duquel le CaRop ne répond plus aux améliorations apportées au SCI. La loi de « l’efficacité décroissante » semble expliquer bien le théorème de SORO. Compte tenu des problèmes d’asymétrie d’information, difficilement vérifiés par les superviseurs bancaires, nous proposons également un modèle d’équilibre de l’allocation des ressources sous contrainte (i. E. , les préférences du management de la banque et les exigences règlementaires). Le SORO, traité essentiellement comme problème d’optimisation dynamique, a pour effet de rendre plus efficient le processus d’allocation des ressources à travers la réduction du CaRop réglementaire et la réorientation de certains montants vers d’autres canaux d’investissement plus rentable, tout en restant en conformité avec les exigences réglementaires. De surcroît, grâce au concept du SORO, une formule d’estimation de la prime de Rop est fournie.