Existence, nature et problème de mesure du coût global des garanties liées à l'obtention des crédits bancaires : application au financement des petites et moyennes entreprises (P.M.E.)
Institution:
Bordeaux 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The need to provide collateral securities to cover risks of unpaid debts implies that some financial costs will be incurred by companies and particularly, small and medium-sized firms. The total cost linked to any guarantee comprises two aspects : direct costs involving the immediate and futur cost and, induced costs involving the permanent and potential cost. The nature of these two types of costs has been emphasized here empirically. Direct costs and, to a certain extent, be quantified. The result of their analysis shows that the direct cost of personal securities takes precedence over that of real securities. But mortgage gives rise to the highest level of direct costs when compared to all other real securities. On the other hand, induced costs can not be quantified in all possible cases. A survey involving 50 managers of small and medium-sized companies shows that induced costs are highlighted through the entrepreneur's awareness of the risks generating them. These costs may also be just as important as direct costs. Incidentally, in the case of those companies comprising the above sample, the manager's conception of risks generating induced costs is a function of certain structural characteristics of his firm rather than its other features. However, the total cost of the different types of guarantees studied remains only partially measurable. The measurement problem is linked to the difficulty in controlling the uncertain nature of some sources of this cost because the latter are subject to numerous conditions. Nevertheless, it has been suggested that a formal approach can be taken in order to determine the real cost of guarantees involved in corporate financial policies. Finally, some propositions, for further research, are also made.
Abstract FR:
L'octroi de garanties bancaires à la couverture du risque de non remboursement des crédits obtenus, comporte un coût pour l'entreprise et, notamment, pour les petites et moyennes entreprises (P. M. E. ). Le cout global lié à la garantie des dettes comprend deux aspects : les couts directs (immédiat et futur) et les couts induits (permanent et potentiel). Ces deux aspects du cout de la garantie ont été mis en évidence à partir de données empiriques. Les couts directs sont, dans une certaine mesure, quantifiables. Le résultat de leur analyse montre la primauté du cout direct des suretés personnelles sur celui des suretés réelles. Mais, la garantie hypothécaire engendre le cout direct le plus important dans l'ordre des suretés réelles. En revanche, les couts induits ne sont pas quantifiables dans tous les cas envisageables. Ceux-ci ont donc été mis en évidence à partir de la perception "consciente" des risques générateurs, auprès d'un échantillon de 50 dirigeants de P. M. E. Ces couts peuvent être aussi importants que ceux dits directs. Par ailleurs, la perception des risques générateurs des couts induits, chez les dirigeants enquêtés, est fonction, plus fréquemment, de certaines caractéristiques de structure de leur entreprise que d'autres. Le cout global des différentes modalités de garantie étudiées demeure donc partiellement quantifiable. Le problème de mesure est lié à la difficulté de maitriser le caractère conditionnel et incertain de certaines sources de ce cout. Néanmoins, il a été proposé, dans une optique de prise de décision de financement assorti de garantie, un essai de formalisation donnant une vision synthétique du cout réel de la garantie de type sureté réelle. Des voies de prolongements souhaitables de cette recherche ont, également, été proposées.