Réévaluation de l'approche cognitive du changement stratégique, une étude des mutations des facultés de management colombiennes : 2007-2012
Institution:
CaenDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
This research “problematizes”, as per Alvesson & Sandberg (2011), a space in literature, which could be identified as the “Cognitive Approach to Strategic Change (CASC)”. The work identifies eight assumptions of this approach and assesses them mainly by using: 1) the “Problematization Methodology” (Alvesson & Sandberg, 2011); 2) an interpretive research design; 3) three discourses (the Stakeholder Theory, the Critical Management Studies and the Constructivist Perspectives); and 4) three devices (the reflexivity, the production of an important empirical material in a field privileged by CASC’s research tradition: The University, and the analytical part of the “Gioia Methodology” [Gioia, Corley & Hamilton, 2013] and the “Situational Analysis” [Clarke, 2005]). As principal result of this work, a methodology is developed, complementary to that of The Problematization, called “Distillation Methodology”, and the thesis that “the assumptions underlying the CASC strongly limit its present and future development possibilities. The reconsideration of these assumptions can allow wider, productive and pertinent progresses of its research program and a greater impact of this approach on the fields in which it is involved and/or with which it interacts” is supported »
Abstract FR:
Dans cette recherche, on « problématise », au sens d’Alvesson et Sandberg (2011), un espace dans la littérature qu’il est possible d’identifier comme « Approche Cognitive du Changement Stratégique (ACCS) ». Le travail identifie huit suppositions de base de cette approche et les évalue. Pour ce faire, il utilise principalement : 1) la « méthodologie de la problématisation » (Alvesson et Sandberg, 2011) ; 2) un design de recherche interprétativiste ; 3) trois discours (la théorie des parties prenantes, les études critiques en management et les perspectives constructivistes) ; et 4) trois dispositifs (la réflexivité, la production d’un matériau empirique important dans un terrain privilégié par la tradition de recherche de l’ACCS : l’université, et la partie analytique de la « Méthodologie Gioia » [Gioia, Corley et Hamilton, 2013] et l’« analyse situationnelle » [Clarke, 2005]). Comme résultat principal de ce travail, une méthodologie, complémentaire à celle de la problématisation, dénommée « méthodologie de la distillation » est développée, et l’on trouve justifiée la thèse que : « les suppositions de base qui sont sous-jacentes dans l’ACCS limitent considérablement leurs possibilités de développement présent et futur. La reconsidération de ces suppositions de base peut permettre des progrès plus grands, plus productifs et pertinents de leur programme de recherche et un impact plus marqué de cette approche sur les champs dans lesquels elle s’inscrit et/ou avec lesquels elle interagit »