La participation des travailleurs à la gestion de l'entreprise : bilan de l'expérience de la gestion socialiste des entreprises en Algérie
Institution:
Paris 9Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Participation is an old idea which returns as the solution to the classical techniques of management in enterprise based upon the principles of separation between execution functions and those of conceptions. However, participation is not a simple concept, which only necessitates a modification of the "firm structure", it is a new conception of this structure, which attempts to offer to the employee the opportunity to be a full participating member in the overall decision making and functions of the company. In order to arrive at this point many conditions must be present (socialist management experience, which is the centre of this study, is interesting in this domain its research shows that it is not sufficient enough to institute the grains of participation in the firm in ordet to favourise a real participation in the process of decision making to have better social relationships and performance. In ordet to modify the image of public enterprises in algeria, the government instituted this idea ; however the experiment was doomed to failure because important conditions such as formal training facilities for employees and the lach of trade union independance were missing. . . . .
Abstract FR:
Vieille idée, la participation revient sur scène comme une solution à la crise du mode de gestion classique des entreprises, fondé sur le principe de la hiérarchie et la séparation des fonctions d'exécution et de contrôle. Cependant, elle constitue un phénomène complexe, dont la mise en place, ne se limite pas à un simple aménagement de la structure de l'entreprise. Elle correspond au contraire à une nouvelle conception de son management, qui vise à faire des salaries des acteurs à part entière et pleinement impliqués dans son fonctionnement. Pour aboutir à un tel résultat, de nombreuses conditions doivent être satisfaites. L'expérience de la gestion socialistes des entreprises qui est au centre de cette étude est édifiante à ce sujet. Son examen montre, qu'il ne suffit pas d'instituer des organes de participation pour que, les travailleurs exercent réellement une influence sur le pouvoir de décision, les relations sociales s'améliorent et les performances de l'entreprise augmentent. Instituée par l'état pour modifier le visage de l'entreprise publique en Algérie, cette expérience a connu un échec total, car des conditions aussi importantes que la formation des salariés, l'autonomie de l'entreprise et l'indépendance du syndicat n'étaient pas réussies.