Qualité et management participatif : théorie et pratiques, un écart significatif
Institution:
Paris 9Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Since the beginning of the 1980's the quality of the products has been considered as a great asset for the national firms in today's economical context. A first part will show the reasons why the competitive components of quality prove pertinent, whether in a strategy of domination by costs, or in a strategy of differentiation. To obtain quality, however, new attitudes and competences, which open on to new proceedings, are required from the staff. A participative management, by its structures as well as by its means, meets the social requirements of a search for quality (second part). Facts have shown that the "participative management-quality" relationship has not always had the positive results that have been expected. The gap between the facts that be observed, and the prevailing discourse can be explained. The later usually conveys an exaggeratedly simplifying and mechanist idea of the firm. Moreover, it shows, participative management as an easily transposable technique systematically leading to success. The search for quality recalls that a firm is above all a human organization which can't be entirely determined by any means of management.
Abstract FR:
Depuis le début des années 80, la qualité des produits est présentée comme un atout majeur pour les entreprises nationales dans le contexte économique actuel. Une première partie mettra en évidence les raisons pour lesquelles les composantes compétitives de la qualité se révèlent pertinentes que ce soit dans une stratégie de domination par les couts ou une stratégie de différenciation. Toutefois, l'obtention de la qualité requiert de la part du personnel des attitudes et des compétences nouvelles, lesquelles débouchent sur un nouveau mode opératoire. Le management participatif, tant par ses fondements que par ses outils, satisfait aux exigences sociales d'une démarche qualité (deuxième partie). A l'épreuve des faits, l'on constate que la relation "management participatif qualité" n'a pas toujours eu les effets positifs escomptés. Cet écart constaté entre la réalité observée et le discours dominant s'explique. Ce dernier véhicule fréquemment une image exagérément simplificatrice et mécaniste de la firme ; il présente, en outre, ce management participatif comme une technique aisément transposable et systématiquement porteuse de succès. La pratique de la qualité rappelle que l'entreprise est avant tout une organisation humaine qui ne saurait être entièrement cernée par un outil de management (troisième partie).