Abstract FR:

L'observation empirique (83 entreprises) et la conciliation des théories, tant économiques qu'organisationnelles, susceptibles d'expliquer la "dynamique de développement des exportations" permettent d'énoncer une nouvelle approche de ce problème : en tenant compte de "l'intégralité" des facteurs qui influent sur le développement export et de "la diachronie" de leurs interactions, on arrive à percevoir que les performances export sont dues à la fois : à la compétitivité relative de la firme - la "puissance concurrentielle internationale" -; et aux "générateurs de l'action" - le "système de décision export" et le "système d'information export" -. La première (P. C. I la), qui exprime aussi la capacité théorique de l'entreprise à développer ses exportations, est la résultante des "forces" et "faiblesses" de l’environnement" et du "potentiel" de la firme. Les seconds (les générateurs de l'action) traduisent cette "puissance" théorique (la PCI) en actes pratiques qui se manifestent par les "performances" et les "expériences export". Chaque niveau de performances tend, par ailleurs, à être l'expression d'un état donné d'intensité des activités internationales de la firme. On distingue ainsi quatre principaux "stades" : "l'initiation". "l'engagement actif", "l'engagement définitif" et "la supranationalité". Chacun d'eux correspond à une "situation d'équilibre" donnée, ou toutes les variables du "système export" (potentiel, environnement, PCI, SDE, SIE et performances export) sont en "harmonie". La "rupture" de cet équilibre et la "réaction" du "système" pour retrouver l'harmonie perdue "peuvent" alors se solder par "le passage d'un stade a un autre". C'est ainsi qu'on explique le développement export, dont les "délais" et les "sentiers" (nombres et types de stades) tendent, par ailleurs, à dépendre de l'intensité et de la nature des déséquilibres des "systèmes".