Théorie de la décision, décision et non-decision dans l'électronucléaire : le rôle du décideur
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Abstract EN:
The electro-nuclear industry is a minefield for decision makers. The problem has migrated from the economic to the political sphere, a phenomenon which the latter would rather have avoided. . . How and why? The first part of this thesis presents a diagnostic of the formal decision making system in the electro-nuclear field. It is clear that this system is structurally inefficient. The second part explores the true decision making system in the electro-nuclear field, revealing the existence of an underlying, virtually secret decision making system, unique to this industry. This is explained (particularly with a diagram) and proved twice by the facts. The conclusion is also very clear : in the electro-nuclear industry, everyone knows what must (inevitably ) be done, but no one will make any decisions! Quid about a theory in this case ? The third part investigates precisely how academic thought might explain the situation. The conclusion is, again, clear : no theory can satisfactorily explain exactly what is observed. The conclusion of this study proposes defining the electro-nuclear field as a “meta problem” or a “meta organization“. It shows how this particular definition can better explain what is happening in this field, essentially by means of six new diagrams, which, juxtaposed with the first one, can serve as a graphic summary of it.
Abstract FR:
L'industrie électronucléaire constitue un vrai champ de mines pour le décideur. La question en a migré de l'économique au politique, phénomène dont ce dernier se serait bien passé. . . Pourquoi et comment ? La première partie de la thèse effectue un diagnostic du système de décision formel de l'électronucléaire. Celui-ci est clair : ce système décisionnel est structurellement inefficient. La deuxième partie, le véritable système décisionnel de l'électronucléaire, révèle l'existence d'un système décisionnel sous-jacent, quasiment occulte, propre à cette industrie ; il est explicité (notamment sous la forme d'un schéma) et doublement soumis à l'épreuve des faits. La conclusion est claire là encore : dans l'électronucléaire, tout le monde sait ce qu'il convient (inévitablement) de faire et personne ne décide ! Quid de la théorie à cet égard ? La troisième partie cherche justement comment la pensée académique peut expliquer tout cela. Ses conclusions sont, là encore, claires : aucune théorie n'explique entièrement ce qui s'observe. La conclusion générale clôt la thèse en proposant de définir l'électronucléaire comme un " métaproblème " ou une " métaorganisation ". Elle montre comment cette qualification est susceptible d'expliquer ce qui s'y passe, notamment au moyen de six schémas nouveaux, qui, joints au premier, peuvent en constituer un résumé graphique.