Gestion de trésorerie et politique de placement des entreprises françaises : modélisation et application
Institution:
Rennes 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Until 1981, short-term deposit was identified as the favourite form of financial investment for french treasurers. This investment offered indeed a good return and did not present any financial risk. Situation has yet changed in septembre 1981 : the government fixed indeed a ceiling for the short-term creditor interest-rates. This political decision has changed the investment politics of french treasurers. The latter have choosen more profitable products on the financial market. This higher return goes also with a higher financial risk. This event has not changed the habits of the treasurers. They went to use the technique investment-overdrawn even though their firm is already in debt. Introduction of risk in cash management has changed the technique investment-overdrawn in a risky technique. Netherless, cash management models exist in the financial litterature. But, these control-limits-models are not perfectly adapted to the french case. More, they are often incomplete. That's why we have created new models integrating investment-policy, credit-policy and cash-planning. Theory and practice being inseparable, a real application is given at the end of this thesis.
Abstract FR:
Jusqu'en 1981, le compte-bloque etait la formule de placement la plus prisee par par les tresoriers d'entreprises francais. Ce produit presentait en effet deux atouts majeurs : une rentabilite elevee et un risque financier nul. Cette situation confortable a disparu avec la reforme de septembre 1981. A cette date, la remuneration du depot bancaire a ete en effet severement plafonnee par les pouvoirs publics. Cette mesure a donc rendu moins attrayant le depot bancaire a court terme alors que le marche financier francais commencait a proposer de nouveaux produits de placement. Les tresoriers francais disposant de liquidites se sont orientes vers ces supports de placement plus remunerateurs, plus liquides mais plus risques que le depot bancaire. Cette nouvelle orientation dans la politique de placement des firmes francaises n'a cependant pas modifie les habitudes des tresoriers d'entreprise. Ceux-ci continuent en effet d'utiliser l'arbitrage placement-decouvert comme par le passe. Or, l'introduction d'actifs risques dans l'arbitrage transforme cette technique (primitivement sans risque) en une technique risquee alors que les firmes francaises supportent deja, a travers leur endettement, un risque financier important. Pourtant, des modeles de gestion de tresorerie, propres a minimiser le risque de tresorerie, existent deja dans la litterature financiere. Mais, ces modeles de controle aux limites, d'origine anglo-saxonne, sont inadaptes au cas francais et se revelent bien souvent incomplets. . .