thesis

L'efficience relative de divers instruments de signaling à disposition des firmes cotées

Defense date:

Jan. 1, 2008

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Institution:

Lille 2

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

In financial literature, within the context of financial markets, a signal enables the management to raise an asymmetry of information between the firm and outside investors, as this asymmetry can entail an undervaluation of the company. The dividend, ashare buyback and a debt rank among the most studied and well-known signals that can be used by managersof undervalued listed firms. Through models and numerical examples, and a qualitative study, we aim at assessing the relative efficiency of these three particular signals. To achieve this goal, we specify three criteria of efficiency : the optimal intensity, the benefit/cost ratio, and the probability for these operations to be as signals by the firms and to be interpreted in this way by outside investors. Our main results are the following anes : a debt stands for the worst signal, whatever the criterion used, and a share buyback wins the battle when we refer to the criterion of intensity, and also to the benefit/cost ratio, but only for the best firms on a short term horizon. The ordinary dividend stands out above the other alternative signals in other cases, except for the benefit/cost ratio criterion, on a long term horizon, as the extraordinary dividend wins

Abstract FR:

Dans la littérature financière, et dans le cadre des marchés financiers, un signal permet au dirigeant d’une firme de lever une asymétrie informationnelle entre cette dernière et les investisseurs extérieurs, cette asymétrie pouvant être la source d’une sous-évaluation de l’entreprise par le marché. Le dividende, le rachat d’actions et la dette constituent trois alternatives de signalisation possibles pour les dirigeants des firmes cotées sous-évaluées, comptant parmi les signaux les plus étudiés dans la littérature. Au travers de modélisation et exemples numériques, et d’une étude qualitative, nous cherchons à apprécier l’efficience relative de ces trois outils de signaling particuliers. Pour ce faire, trois critères d’efficience sont définis : l’intensité optimale, le rapport bénéfice/coût, et la probabilité pour ces diverses opérations d’être entreprises par les firmes dans une intention de signaling et d’être perçues dans ce sens par les investisseurs extérieurs. Les résultats principaux obtenus à l’issue de nos travaux sont les suivants : la dette constitue, quel que soit le critère usité, le plus mauvais signal, le rachat d’actions remportant la palme en terme d’intensité et, pour les meilleures firmes, sur un horizon court, en terme de rapport bénéfice/coût. Le dividende ordinaire s’impose dans les autres cas, laissant toutefois la place au dividende exceptionnel en terme de rapport bénéfice/coût sur long terme