thesis

Structure financière de la firme et intermédiation financière

Defense date:

Jan. 1, 1994

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Institution:

Dijon

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Our study presents evidence suggesting that intermediary have advantages over individual lenders. The intermediary's monitoring reduces the moral hazard problem and the adverse selection problem faced by agents who lend directly. Because of the information asymetries between "outsiders" and "insiders", the lenders need to be given full details of the futu re prospects of the from. The solution is to delegate the task of monitoring to an intermediary. A comparaison of institutional arrangements shows that the choice between private debt and public dbt is not indifferent to the properties of the financial systems. Our empirical study shows that the french firms prefer, under some conditions, the bank debt to the direct debt.

Abstract FR:

Cette thèse met en évidence les avantages que présente un intermédiaire financier par rapport aux créanciers individuels. Ces avantages concernent surtout la qualité de contrôle nécessaire pour contrer les mauvaises intentions des dirigeants et de certains actionnaires. Quand la dette est détenue de façon diffuse, les détenteurs engagés ont peu de chance d'être informés sur les perspectives d'avenir de la firme et peuvent être exposes aux problèmes de risque moral et de sélection adverse. La solution consiste à regrouper les créanciers individuels au sein d'un même organisme qui aura pour vocation principale le contrôle des dirigeants. C'est l'idée de cette coalition qui est à l’origine de l'existence de l'intermédiaire financier qui devient le contrôleur délégué. Une comparaison des cadres réglementaires américain, japonais, allemand et français montre que l'arbitrage entre la dette intermediée et la dette directe est sensiblement influencé par la localisation géographique des firmes. Une étude économétrique est réalisée sur un échantillon de 84 entreprises françaises cotées pendant la période de 1979-1987. Les conclusions ne sont guère tranchées : elles soulignent t, sous certaines conditions, la préférence des entreprises françaises pour la dette bancaire.